Linh Tchang -

Race magique :
Phénix de sang pure, elle est décédée lorsqu’elle avait une vingtaine d’années. Elle ne saurait trop dire l’âge exact. Lors de la chasse aux sorcières, elle est morte en Chine. Il y avait aussi des chasses contre les guérisseuses. A cause d’étrangers qui étaient venus pour le commerce. C’est un démon chinois qui l’a ressuscité.  Assoiffée de vengeance, elle alla massacrer tous les étrangers qui étaient la cause de sa mort. Elle en tua même plus que de raison…

Mourant parfois sous les assauts de ses ennemis, elle revenait toujours de ses cendres. Le phénix en Chine symbolisant l’Impératrice, elle fut conviée à le devenir durant un bon siècle. L’animal sacré étant un signe de bonne augure dans son pays, chaque personne qu’elle croisait la cachée chez elle si un étranger venait à la poursuivre.
Au début, il n’y avait qu’un seul phénix. Puis les démons ont trouvé comment en créer. Linh fut surprise d’en voir par la suite durant ses diverses voyage partout dans le monde.

Pouvoir des phénix.
Résurrection (niveau 1) : Renaître encore et encore…Voilà ce que Linh a toujours détesté. Elle n’appréciait guère le faire au début. Renaître en oisillon, revivre du début à la fin. Ce don au début, elle l’a hait. Puis, finalement, maintenant, elle l’apprécie beaucoup. Elle peut recommencer sa vie, refaire un nouveau départ. Elle sait tout de même qu’à un moment donné que ses souvenirs de ses vies passées reviendront parfois la hanter dans ses rêves…
Boule d'énergie (niveau 2) : Le don qu’elle a aimé utilisé avec parcimonie depuis le début. Elle utilise son sabre ou katana et si elle est bloquée, elle prend ses boules d’énergies qui sont la plupart un moyen de blesser l’ennemi sans le tuer.
Matérialisation d'armes (niveau  0 ) : Elle doit apprendre ce don. Elle ne le maîtrise pas du tout. Elle essaye de le faire sans trop de succès. Elle utilise donc des armes qu’elle fait fabriquer chez un forgeron phénix. Ce don lui permet de faire venir dans ses mains une arme qu’elle aurait pensée. L’arme qu’elle imagine dans sa tête correspondrait à son don. Elle ne serait ni trop forte, ni trop faible. Un katana ou sabre lui permettant de relier son don à son arme.
Téléportation (niveau 0 ) : Elle ne maîtrise pas du tout ce don. Elle doit encore l’apprendre.  Ce don lui permettrait de se déplacer où bon lui semble en y pensant.

La pyromanie.
L’augmentation de la chaleur corporelle (niveau 1 ) : Linh aime le feu, elle se ressuscite dedans. Mais encore faut-il apprendre à le maîtriser. Actuellement, le niveau un permet de connaître le feu. Elle tente de l’apprivoiser. Il faut qu’elle apprenne pour cela à augmenter sa température. Elle doit ressentir le feu. Elle peut monter sa chaleur corporelle ou celle des autres par un simple toucher. Ce don peut être pour réchauffer une personne ou tout simplement pour la faire suer à grandes eaux ! Cela dépend de l’utilisation qu’elle veut en faire.
La création de boule de feu (niveau 0 ) : Les boules de feu sont comme les boules d’énergies mais en plus fort. Elle doit tout de même le maîtriser. Ses formes de feux peuvent blesser aussi. Mais savoir les sortir de ses mains est bien plus complexe. Linh doit augmenter sa chaleur corporelle pour les lancer.
Le contrôle du feu (niveau 0 ) : Le contrôle du feu peut être important pour un phénix. Linh ne le maîtrise pas du tout, elle doit l’apprendre. Ce don fonctionne par un geste de la main par exemple. Elle peut allumer ou éteindre un feu. Mais il faut savoir que cela lui prend tout de même de l’énergie. Elle ne doit pas abuser de ce don.
S’embraser physiquement en feu (niveau 0 ) : Linh tel le phénix qu’elle est peut devenir le feu, elle peut se transformer en lui. Devenir une torche humaine ou en oiseau si elle le désire. Ce don est épuisant. Elle se fatigue beaucoup en le réalisant. Il faut savoir que le feu peut aussi essayer de la contrôler. Il s’agit alors d’une lutte entre elle et le feu. La jeune femme doit parfaitement être en accord avec le feu. C’est la raison pour laquelle elle médite afin d’être en communion avec le feu.

L’animorphose.
Contact avec les oiseaux (niveau 1 ) : Siffler pour appeler un oiseau. Est-ce que vous l’avez déjà fait ? Linh le fait toute la journée. Elle aime voir les oiseaux. Apprendre le chant des oiseaux lui permet de les comprendre. Elle peut tenter de voir ce qu’ils lui veulent. Par exemple si un volatile vient la voir, elle peut tenter de lui parler pour essayer d’avoir une discussion avec l’oiseau.
La discussion avec les oiseaux (niveau 0 ) : La télépathie est bien pratique. Linh l’utilise pour discuter avec l’oiseau. Elle s’en sert pour par exemple lui demande de l’aide. Elle peut se renseigner auprès des oiseaux avant une bataille ou tout simplement pour aller en reconnaissance. Pour cela, elle regarde un oiseau et essaye de rentrer en contact télépathique avec l’animal.
La vue à travers l’œil de l’oiseau (niveau 0 ) : Ce don, elle l’attend avec impatience. Qui de nous n’a pas rêvé de voir la terre d’en haut. Avec ce don, elle peut demander à un oiseau de lui emprunter sa vue. Par exemple si l’oiseau est dans le ciel, elle peut voir tout ce qu’il voit. Cela lui permet d’observer tout ce dont elle a besoin. Seulement, ce don peut aussi lui prendre un peu d’énergie. Elle doit l’utiliser avec prudence.
La métamorphose totale en oiseau (niveau 0 ) : Voler dans les aires, avoir des plumes, être en feu, voici ce dont Linh rêve depuis qu’on lui a expliqué ce qu’elle est. Ce don qui est extrêmement fatiguant lui permet de se transformer en oiseau. Il est immense mais tout de même d’une taille raisonnable. En alliant le feu avec ses ailes d’oiseaux, elle vole dans les aires. Elle a alors tous les sens des oiseaux. Le bec lui permet d’attaquer avec les serres. Tel l’aigle royale par exemple, elle peut aller en piqué et prendre une personne dans ses serres pour s’envoler à nouveau dans le ciel. Ce n’est pas un dragon non plus. Elle ne crache pas du feu, elle virevolte pour distraire l’adversaire. Pour vous donner une idée, l’oiseau de feu aurait une tête d’un aigle royale ainsi que les serres acérées. Quant aux ailes, elles seront aussi grandes que celle de l’albatros. Les couleurs sont celles du phénix chinois : vert, jaune, rouge, noir et blanc. Les plumes sont soyeuses,  douces, elles résistent aussi à l’eau dans la mesure où il n’y en a pas de trop.

1700, en Chine :
Je naquit par un soir d’été chaud et humide. D’une famille de sorciers de sang pur, ma mère me mis au monde dans la douleur. Elle eu du mal à me donner la vie. Elle survécu, elle reprit sa vie. Mon père s’occupait de nous, il allait cultiver les plantes que ma mère guérisseuse utilisait pour soigner les gens. Notre petite famille vivait tout simplement dans le village. Tout se passait bien, puis, il y eut plus de marchands étrangers qui visitaient la Chine. Ils parlaient aussi de leurs coutumes. La tension s’installait parfois dans le village. Les étrangers prenaient les guérisseurs pour des sorciers.

Ma famille déménagea pour aller vivre dans le fond de la forêt. On préférait vivre en ermite. Les gens venaient nous voir pour se faire soigner. Tous comprenaient qu’il était plus judicieux de nous protéger ainsi. Le matin, je me levais à l’aube. Depuis mon enfance, je débutais ma journée en pratiquant des arts martiaux suivit de la méditation. Mon père disait que j’avais un caractère fort qu’il fallait que je fasse cette activité pour maîtriser mon don. Il ne fallait pas que je laisse mes dons prendre le dessus. A cette époque, j’étais encore une jeune magicienne.

J’ai gardé cette habitude. Je continue de le faire tous les jours. Lorsque j’étais sorcière, j’avais tout un emploi du temps très précis. Le matin, il y avait le sport, l’après-midi, l’étude des plantes, puis le soir, l’étude de la magie.

1720, au village en Chine :
Vingt ans que les étrangers essayaient de s’imposer. Il se passa des choses étranges. Des gens commencèrent à disparaitre. Les villageois se posaient pas mal de questions. Puis, les familles de sorciers mourraient les unes après les autres. La peur s’installait au fur et à mesure que les villages se vidaient. L’Empereur lança une immense enquête. Elle dura quelques mois, la finalité fut que les étrangers étaient la cause de tous ses morts. Les soldats furent envoyés pour aller vaincre les démons occidentaux. La famille de Linh fut envoyée sur le champ de bataille pour aller soigner les soldats. Il fallait des médecins pour prendre soin de l’armée. La guerre fut rude et brutale. Beaucoup trop de morts. Au final, je perdu ma vie alors que j’allais sauver un soldat. Penchée sur le valeureux guerrier, je le soignais. Mon épée sur le côté, je pouvais me défendre sauf qu’un ennemi me transperça dans le dos avec sa lame. Ma mort fut brutale, je nettoyais une plaie avant de mettre un bandage. Je n’avais pas pu avoir des soldats pour monter la garde. Je prenais soin du soldat. Le calme régnait sur le champ de bataille. Je n’ai pas pu voir le coup arriver. Trop concentrée et surtout à genoux aux côtés du soldat, je fus tuée par un démon.

Mes parents étaient déjà morts et enterrés. Je les avais brûlé comme ils me l’avaient demandé la semaine dernière. J’avais respecté cette demande. Je me disais qu’il serait pas mal pour moi de faire les dernières volontés de mes parents. Seule, je continuais d’aider au mieux, je tentais de faire mon deuil.

Mon corps fut allongé sur un brancard. Montrée à la vue de tout le monde, on commençait les rituels pour les funérailles. Ils étaient long et ils avaient duré toute la journée.  Sauf que le démon qui m’avait tuée me fit revenir à la vie en me changeant en phénix. Mon corps se trouvait dans une pièce sur une table funéraire. Le démon me changeant il fit pas mal de bruit en lançant sa formule. Alertant les gardes, ils firent venir nos sorciers. Il eut un ultime affrontement, il était nécessaire que je sois en paix. Ressuscitant pour la première fois sous le regard du démon qui disparaissait je ne sais comment, je voyais nos magiciens assez inquiets. Les mages chinois qui virent cela ne le prirent pas très bien. Il ne fallait pas faire venir les oiseaux de feux. Me récupérant au dernier moment, je fus sauvée mais pas de la vengeance.

Mon premier acte, fut de tuer tous les démons et étrangers que je voyais sur mon chemin. Même si les personnes étaient innocentes, je me lâchais pour punir toutes ses personnes. Ma personne attira l’œil de l’Empereur. Il me fit venir dans son palais dans le but de me faire travailler pour lui. Ce que je fis d’ailleurs. Un travail comme un autre, au début, je fus envoyée dans différentes missions, puis, je fus conviée à rester au palais. L’Impératrice malade me demandait de prendre soin de sa personne et de la protéger de ses ennemis. Je l’aidais au mieux. Puis au fil du temps, l’Empereur m’appréciait davantage. Ce n’est qu’à la mort de l’Impératrice que je me mariais avec le souverain.

Au fil des ans, je gagnais en privilège et gagnais en puissance. Partant en mission pour mon mari, je mourus plusieurs fois pour le protéger. Revenant sur le trône comme il se doit, je n’avais pas eu d’enfants pour autant. Les mages pensaient qu’il serait bien mieux pour moi de ne pas tenter les choses. Mais qu’il ne fallait pas non plus que la lignée soit corrompue par mon sang. J’aidais donc les enfants de mon mari. Les autres concubines ne l’appréciaient pas vraiment, mais parfois, je peux me montrer très persuasive…

1820, à la Cité Interdite :
Je m’en allais au cours de la nuit… Personne ne me vit m’en aller du palais. Cachée dans ma capuche, je marchais rapidement. Puis passant de toit en toit, j’allais voir une dernière fois le palais. Laissant un dernier message à l’Empereur, je préférais m’en aller. La famille royale étant stable, je pouvais reprendre ma vie. On n’avait plus besoin de moi. Dans mon courrier, j’avais nommé la personne qui allait me succéder. On ne venait pas dans mon palais, je pouvais y vivre comme je l’entendais.

Au fil de mes pérégrinations, je retrouvais mes amis magiques. Je pus me reposer. Il était vrai que j’avais eu mon tour du monde. Le pacte que j’avais fait avec l’Empereur avait touché à sa fin, le pays était en paix. Il n’avait plus besoin de moi. Nous n’avons pas eu d’enfants, je n’avais plus vraiment d’attache au palais.


1860, à la Capitale :
Je fis la connaissance de personnes différentes. Je revenais parfois sur Terre afin de me promener. Je ne restais pas trop longtemps au même endroit afin de ne pas me faire remarquer. Je rencontrais même d’autres phénix que des femmes, peu d’hommes. On discutait parfois ensembles. Puis la nostalgie me prenant, je retournais dans le village où je naquis. Ma maison fut détruite. Allant à celle dans le foret, je voyais qu’une autre famille l’avait prise. Ayant peu de moyens je n’allais pas les mettre à la rue. En fait, m’approchant d’eux, je reconnaissais le nom de famille. Il s’agissait d’une famille de sorciers. Discutant avec eux, j’apprenais qu’ils étaient venus dans le but de m’attendre. Il avait trouvé des phénix et me demandait de m’occuper d’eux.

« Allez Linh…Tu peux le faire, tu dois les garder avec toi. Nous, on ne peut plus. »
« Ecoute bien Yang, tu étais où durant la guerre ? OÙ ?! On avait besoin de toi ! Où sont mes parents ?! Tu veux savoir ?! VA au fond du JARDIN !»

Le silence se fit plus pesant. Me levant de ma chaise, je partais me calmer. Je revenais plusieurs heures après. Je voyais cinq enfants phénix et hybrides sur mon lit avec des valises. Des paniers, caisses en bois, on ne pouvait pas dire que je n’avais pas de quoi m’occuper d’eux… Au fil des mois, j’éprouvais pas mal de difficultés à m’occuper de ses deux marmots phénix.

J’avais dû reprendre mes missions de mercenaires afin de pouvoir ramener de quoi vivre avec eux. Au fil du temps, je commençais à les aimer ces bouts de choux. Comme mes enfants, je faisais tout pour qu’ils soient bien chez moi.

1890, chez moi :
On doit déménager, des gens sont devenus trop curieux. On repart alors en voyage pour aller s’installer ailleurs. J’avais même acheté des cheveux avec une charette aménagée en carriole. On a roulé pendant encore quelques années dès qu’on nous soupçonnés.

2020, de nos jours :
J’ai cette fois-ci déménager dans un autre pays. Mes enfants sont grands. J’ai trouvé un endroit où l’on va être accepté. J’ai retrouvé un ami magicien qui m’a remis mes diplômes à jour. Je vais pouvoir avoir ma boutique. Apothicaire, je vais pouvoir travailler.