Messages : 114 Formules magiques : 125 Âge : Vingt-huit pétales tombées dans un mensonge effronté. Occupation : secrétaire du détective privé Erebe Statut civil : le coeur prisonnier de deux hommes. un éveillant la douleur, l'autre la sécurité. paumé. Camp : le bien, il a été programmé pour la lumière Race : hybridation honteuse entre un cupidon et Lilith, un démon Pouvoirs : Pouvoir des cupidons (niveau 2)
évolution du pouvoir selon les niveaux • Empathie (niv 1) → localisation (niv 2) → influence romantique (niv. 3) → téléportation (niv 4)
Spoiler:
Description • Pouvoirs qu’il a toujours eus, qu’il s’est toujours cru entier. Cupidon. L’amour coule dans ses veines, comme un devoir malsain là où il n’y avait que mensonges. Héritage de son père, sans nuls doutes et qu’il pensait unique dans son être. L’Empathie, qu’il connait que trop bien. Capacité de ressentir les émotions des autres, de laisser celles-ci l’englober, le caresser et s’enrouler autour de ses tripes. Grâce à ça, il peut aider, essayer de comprendre, avancer sans se percuter à un mur. Grâce à ça, il peut apprécier et aimer, parfois, par procuration. Mais trop souvent, les émotions négatives le perturbent, lui donne envie de se cacher, de se protéger. Il a appris, l’enfant, à bloquer son don et empêcher ce que les autres ressentes de l’approcher. Et puis, il y a la localisation. Il peut en se concentrant, retrouver une personne, la sentir, savoir où elle se trouve. Il l’utilise régulièrement, pour diverses raisons variables. Néanmoins, il doit savoir à quoi ressemble cette personne, sans quoi, Lux est incapable de trouver celui ou celle qu’il cherche. Mais l’évolution ne s’arrête pas là, car il deviendra chanteur d’influences romantiques. Deux personnes doivent être destinées à être ensembles, pour que son don s’applique. Grâce à ses murmures, son sourire, il pourra pousser une personne à ressentir une émotion vers une autre, comme une envie d’aller vers elle, d’apprendre à la connaître…mais n’imposera pas l’amour en soit. Et enfin, la téléportation. Magicien, il pourra se volatiliser comme bon lui semble, passant d’un endroit à un autre, d’un pays à un autre, sans même s’épuiser.
Manipulation des sens (niveau 3)
évolution du pouvoir selon les niveaux • Illusion sensorielle (niv 1) → Privation d'un sens (niv 2) → Illusion de souffrance (niv. 3) → Privation de deux sens (niv 4)
Spoiler:
Description • Pouvoir qui se débloque et qui frappe, comme un serpent aux crocs aiguisés, trop longtemps retenu en cage. Partie démoniaque qui se révèle enfin, après des années de dormance. Lux dont la lumière est aujourd’hui entachée, se voit affligé d’une telle vérité. Il n’est pas qu’un Cupidon, la noirceur coule dans ses veines. Pouvoir démoniaque qui se révèle presque trop frémissant, trop dangereux. Manipulation des sens, des sens dont toutes personnes ont besoins pour exister, évoluer. La vue, l’odorat, le toucher, le gout, l’ouïe. Mais l’enfant de lumière pourra en jouer, se montrer cruel, se montrer intransigeant, si il le souhaite. Développé il y a peu, lors d’une attaque de démoniaque envers celle qu’il pensait être sa mère. L’illusion sensorielle. Il peut, par la simple pensée, faire croire au cerveau qu’il sent une quelconque odeur. Feu, sang, brûlé, fumée, nourriture…mais pas que, non, ça ne se limite pas à ça. Lux peut également fait ressentir à la personne la chaleur, le sang qui coule sur sa peau dû à une blessure invisible, la fumée qui caresse sa gorge alors qu’elle n’existe pas. Parce que tout n’est qu’illusion, invisible…comme des araignées qui grimpes sur la menace, sans pourtant, être là. Comme l’eau qui monte et qui monte et qui monte…alors que la sécheresse est dominante. Et il déteste ça, cette perte de contrôle. Parce qu’il n’en voulait pas, de cette capacité féroce…Elle lui parcoure les veines dès que ses émotions sombres prennent le dessus, trop bridées durant des années, ne réclamant qu’à sortir et se libérer. Et la suite ne sera que plus terrible, le niveau deux se voyant être la privation d’un sens. La vue si il le désir, se verra éteinte. L’ouïe, elle, se verra condamné, rendant sourd. Le toucher partira, rendant la personne incapable de ressentir quoi que ce soit… Un sens, un seul, pourra tous changer, rendre les choses décisives, ou pas. Mais la douleur prendra la suite, évolution macabre que d’infliger une douleur en plus de l’illusion sensorielle. Si il pouvait faire croire que la chaleur existait sans douleur, il sera capable de la transmettre avec…comme des flammes brûlant la peau à vif, faisant hurler ses victimes dans l’illusion, jusqu’à ce que le cœur cesse de battre face à la peur. Illusion parfaite, dangereuse, parfois mortelle mais sur de courtes durées. Parce qu’une illusion reste éphémère, jamais perpétuelle…et enfin, la privation de deux sens, la totalité d’une puissance qu’il aurait aimé ne jamais connaître.
Nécromencie (niveau 1)
évolution du pouvoir selon les niveaux • Ecoute des morts (niv 1) → Vision de la mort d'autrui en prenant la place de l'ôte (niv 2) → Absorption de l'essence vitale (niv. 3) → Ramener les morts à la vie pour une durée limité (niv 4)
Spoiler:
Description • Les morts s’éveillent, s’élancent à ses oreilles. Pouvoir morbide qui lui fend le cœur, en totale opposition avec son côté Cupidon. L’entente des morts. Il peut entendre les murmures qui résonnent, de plus en plus forts, à ses oreilles, dans sa tête. Comme menés par une tempête sombre, au sourire sadique. Par intermittence, comme une radio qui s’effrite, qui ne capte pas bien. Parce que ça vient de commencer, de se déclencher. Il peut entendre les lamentations des âmes en peine, les supplications de douleurs, les rires moqueurs des âmes sombres, les hurlements de colère. Et la peur le prend aux tripes, parce qu’il ne comprend pas, ne veut pas comprendre, ne veux pas entendre. Il se bouche les oreilles, mais les voix résonnent plus forts, dans sa tête, et se mélangent. Il devient fou, le gamin au cœur brisé, fendu par tant de morts, tant de souffrance. Et il hurle pour que ça s’arrête, il supplie pour qu’on le laisse ne paix, encore incapable de poser une barrière comme il l’a fait avec son don d’empathie…Lux est prit au piège de la mort. Et pourtant, le pire reste à venir. Il verra…oui, il verra la mort des autres, de ceux qui ont succombés. Il verra comment ils ont sombré, avec leurs yeux, avec leurs sensations. Comme si il prenait possession d’une âme qui n’existe que dans l’au-delà, que dans les enfers. Il vivra leurs souvenirs, comme si c’était les siens. Et ça va le bouffer, parce que la mort ne sera jamais douce, ne sera jamais belle. Les morts sanglantes et violentes seront les plus fortes, les plus imposées. Il se verra trembler, il se verra maudire la vie de lui infliger de telles choses. Le cauchemar continuera, sûrement, parce que sa part démoniaque évoluera, comme une bête qui s’accroche à son hôte. L’enfant de lumière aux ténèbres grandissant pourra, d’un simple frôlement, absorber l’essence vitale d’une personne, d’un démon, d’une créature. Il pourra siphonner sa vie pour la prendre, l’absorber, se l’approprier jusqu’à ce que l’autre meurt, si il ne parvient pas à se détacher. Une drogue, de l’adrénaline pure et simple qui amplifiera toutes ses capacités et le rendra un peu plus sombre à chaque instant. Mais la nécromencie à son but ultime sera de faire revenir les morts, l’espace de deux heures. Il offrira de son énergie au revenant, pourvu qu’un objet ayant appartenu à l’autre soit en sa possession. Deux heures de liberté, avant d’enfin, repartir vers les tréfonds de la mort. Mais à chaque fois, il se verra ôter de l’énergie, devra reprendre des forces, vulnérable, presque.
Erebe est son premier amour, celui qu'il n'a jamais pu oublié. Pas vraiment entier à l'époque, il a rendu cette relation toxique, malgré l'amour réel qu'il portait pour l'hybride. Aujourd'hui, encore, il n'a jamais cessé de penser à lui et son coeur s'est déchiré en retrouvant ses lèvres. Wyatt est celui dont il se charge en tant que Cupidon, mais pour qui il a développé une affection et des sentiments naissants. L'homme veut davantage de lui, une véritable relation, mais Lux est incapable de savoir quoi faire, de comprendre son propre coeur blessé.
rp fini -- Wyatt Faceclaim : Dylan o bien (loudsilence) Multinick : Achil (m daddario) / Belfort (b barnes)
(#) Sujet: Re: Nos vestiges // Erebux Ven 21 Aoû - 9:43
Je n’ose pas bouger, me retourner pour le regarder. Je ferme ses émotions aux miennes, parce que déjà, je ressens le regret qui se faufile en lui. La pire des sensations. Paupières ouvertes, je regarde le mur avant de me lever en silence…Mon corps en engourdi, le manque de pratique me rappel à quel point ma vie sexuelle a été peu intense, qu’il a toujours été le seul à me mettre dans de tels états. Sans un mot aucun, je vais dans la salle de bain à mon tour et me nettoie, avant de regarder mon reflet dans la glace et d’y imposer un peu d’eau. J’aimerais me cacher…dans un petit trou de souris. Je jure de ne rien montrer…de ne pas l’accabler…alors, je reviens dans la chambre et me faufile dans le lit comme si de rien était, en silence.
Sauf qu’il me connait et si il observe bien ma position, il comprendra. J’ai le corps tourné vers lui, de mon côté, en position fœtal…Cette position, je ne la prend que quand j’essaye de paraître bien, que quand je cherche de la sécurité là où je n’en trouve pas…
AVENGEDINCHAINS
Erebe Valdiosi call upon the ancient power
Messages : 159 Formules magiques : 143 Âge : 29 ans. Occupation : Détective privé. Statut civil : Célibatairement bisexuel. Camp : Neutre, trop égoïste pour œuvrer pour un autre camp que le sien. Race : Mi être de lumière, mi phénix. Pouvoirs : Pouvoirs des phénix :
nv.1 résurrection
nv.2 boule d'énergie
nv.3 matérialisation d'armes
Pouvoirs des êtres de lumière :
nv.1 éclipse
Manipulation des pouvoirs
nv.1 : Zone d'annulation globale des pouvoirs
nv.2 : Toile d'annulation dirigée des pouvoirs
Spoiler:
Manipulation des pouvoirs (nv.1 : Zone d'annulation globale des pouvoirs)
Lorsqu'il est déclenché, ce pouvoir annule tous les pouvoirs et sorts des êtres qui se trouvent autour d'Erebe, sans aucune distinction, et il ne peut en faire aucune, lui y compris (zone de la taille d'une pièce de 20m²). Pouvoir qui va se déclencher pour la première fois juste parce qu'il voudra empêcher une attaque. Entremêlé à ses autres natures, au déclenchement de la zone, les pouvoirs tentant malgré tout de se manifester semblent s'éclipser, puis il ne se passe plus rien. La zone devient stérile, vide de toute magie possible, et il ressent la nature de chaque pouvoir que l'on tente d'y faire s'y déployer. Une fois le pouvoir "éteint", tout redevient normal. Bien évidemment, ce don reste énergivore dans son utilisation, et Erebe se fatigue en l'utilisant. (nv.2 : Toile d'annulation dirigée des pouvoirs)
Un peu comme la toile du plumage du phénix (toile de la taille d'une pièce de 20m²), la manipulation de son talent s'affine, et il peut à présent choisir qui ne sera plus en capacité d'user de son/ses pouvoirs, tout en en épargnant d'autres. Les effets de son pouvoir se limitent toujours à la zone qui l'entoure, mais à présent, il ressent les pouvoirs en cours d'utilisation, et peut dès lors diriger son pouvoir d'annulation, même sur des personnes qu'il ne perçoit pas avec ses sens, et ce de manière volontaire. Une fois le pouvoir "éteint", tout redevient normal. Bien évidemment, ce don reste énergivore dans son utilisation, et Erebe se fatigue en l'utilisant. (nv.3 : Retirer les pouvoirs d'un être)
La capacité à retirer les pouvoirs magiques d'une autre personne permet à l'utilisateur de dépouiller n'importe quel être magique de ses pouvoirs sans les recevoir. La main traverse magiquement la cage thoracique de la personne visée le temps de toucher les terminaisons magiques. Disons que le processus agit comme si les pouvoirs de l'être étaient bridés par une magie inhibitrice qui vient couper ou obstruer les terminaisons magiques. Le processus doit être refait de manière inversée, ou de l'Ichor ingéré, pour redonner ses pouvoirs à quelqu'un et annuler les effets. La privation de pouvoir reste bien sûr temporaire, et dure 24h. (nv.4 : L'Ichor miroitant, ou quand l'effet s'inverse)
Son sang, car l'Ichor n'est rien d'autre dans la mythologie que le sang des dieux, prend étrangement une teinte dorée lorsque cette dernière faculté s'active. Consommé, ce dernier prend la saveur de la boisson préférée de celui qui l'ingère, en meilleure encore, l'être n'ayant jamais rien bu d'aussi bon. Tout simplement parce qu'au lieu d'annuler les pouvoirs, l'ingestion du sang d'Erebe volontairement devenu d'or par son détenteur, va exacerber les pouvoirs, et ainsi donner plus de puissance à l'être qui l'a bu, pour un temps imprécis (les effets se dissipent dès que l'organisme le synthétise ou l'élimine, l'Ichor redevenant alors du sang). Et l'ironie du sort veut que si Erebe l'ingère, il ne se passe rien.
Relations : Monday Grimshaw - Demi-frère aîné de sang méconnu. Isis Mikkelsen - Humaine dont il a sauvé les fesses d'une agression et qui l'a récompensé d'une manière agréable. Katlyn Mitchell - Jolie flic dont il est l'indic, et qu'il cherche à charmer à chacune de leurs rencontres pour obtenir des services. Achil Danaé - L'amant d'une nuit qui se répète. Peyton Halliwell - La méfiante compétitrice avec laquelle il s'entraîne. Lux Ambrose - Premier amour qui s'est fini sous la jalousie toxique du cupidon. Premier amour qu'il pensait mort, étouffé sous un mur épais et solide qui entoure son coeur depuis des années. Il y a cru, jusqu'à le revoir, jusqu'à ses lèvres. Mais rien n'est mort. Rien n'agonise. Et pourtant, Erebe ne veut rien, douleur béante d'un inconstant qui refuse ce qu'il pourrait avoir. Raven Montgomery - L'hybride qui s'est pris pour une exception. Sawyer Dawson - La détestée. L'amie d'enfance qui s'est détournée sous les mots gravées par sa tête au sujet des hybrides, de cette neutralité à laquelle Erebe s'accroche. Ils s'insupportent, ne peuvent pas se voir, et pourtant leurs mères ont nourri le projet de les unir pour pondre une descendance. S'il a refusé, elle, a tenté sans y parvenir, préférant essayer de le faire chuter à contre-cœur. Et qui sait si le destin n'y parviendra pas, à l'attirer dans les profondeurs des ténèbres à ses côtés. Wyatt M. Halliwell - Le rival qu'il ignore. (u.c) Faceclaim : Dominic Sherwood (c) Zuz' (c) lilie
(#) Sujet: Re: Nos vestiges // Erebux Sam 22 Aoû - 12:34
Nos vestiges. Even when you know, hits you hard, leaves slow... Forever meant nothing when we had nothing.
Nos corps lovés l'un contre l'autre finissent par se séparer à mon initiative. Les instants s'effacent, les regrets s'y glissent et viennent doucement les remplacer. Je ne sais pas qu'il s'y noie, dans ces émotions contradictoires qui me tenaillent et me dévorent. Parce que je regrette notre passé, que je regrette ces secondes qui me les remémorent avec audace, et je regrette ce présent qui à présent me condamne à toutes ces émotions contradictoires. Je ne veux pas que ces sentiments reviennent dans ma vie, je les avais bannies, rejetées, et je souhaite qu'elle retourne derrière ce mur que j'ai tout intérêt à consolider. Pourtant mon regard le suit tandis qu'il se lève du lit pour se diriger vers la salle de bain. Je n'ai pas accès à ses émotions, je ne sais pas ce qu'il ressent, mais il m'avait soufflé combien... Mes propres réactions l'avaient fait fuir. Et puis... Je relève les mains, les laisse glisser sur mes traits avec lassitude. Je ne sais plus quoi dire. Je ne sais même pas s'il y a quelque chose à dire après tout ça. Et si je l'ouvre, j'ai peur de dire une nouvelle connerie. J'ai l'impression d'en être le roi, ce soir, auprès de lui.
Il s'attarde, et je ne vois pas le temps passer tandis que le plafond m'observe en retour. Je le préfère à mon reflet, qui serait sans doute ironique à cet instant, œillade d'un "j'te l'avais bien dit" qui m'agacerait. Tout ça était une mauvaise idée, je le savais dès le premier instant, plus encore quand il a perçu ce qui me brûlait de l'intérieur. Lui qui finit par revenir. Froissement de ses pas sur le sol qui laisse mon regard étrange se poser sur sa silhouette qui finit par regagner le lit. Il ne dit rien. A quoi bon parler ? Il n'y avait là aucune promesse, même si tous nos gestes semblaient en murmurer, en souffler, en hurler à mesure que nos corps s'imbriquaient. Et à présent, je l'observe. Il semble si fragile, si... que ça m'en lacère le cœur. Il n'a pas changé malgré le temps qui s'est écoulé, chaque geste ayant sa symbolique, chaque posture vient glisser un message auquel je ne suis pas sourd. Je sais qu'il est insécurisé. Je sais que c'est de ma faute. Je sais...
C'est un soupir qui glisse doucement à mes lèvres, alors que je pivote sur le côté. Pas que je sois agacé. Simplement... Simplement quoi ? Je n'en sais rien, et je vais arrêter de tenter de décortiquer ce qui me dévore l'âme. Inutile de l'abîmer pour ce soir, je lui ai accordé une nuit après tout. L'aube n'est pas là, n'est-ce pas ? Elle ne s'enroule pas encore à la cime des arbres que l'on peut apercevoir depuis la fenêtre lorsque le ciel commence à reprendre des couleurs. Demain, les regrets pourront me tuer, mon reflet pourra me rire au nez, mais ce soir... ce soir... je l'attire doucement contre moi, ma main se glissant à sa taille. « Viens... » que je lui souffle avec tendresse. Je ne veux pas non plus qu'il s'imagine que les veines sombres qui rampent sous sa peau ont la moindre incidence sur mon comportement. Je sais que cela l'effraie, et je ne veux pas en rajouter. Pas ce soir. Pas alors que je sens comme une bouffée de je ne sais quoi me gagner en le gardant contre moi. Bordel... j'aime ma vie comme elle est, je n'ai pas besoin de... ça ? Mais qu'est-ce que ce "ça" si ce n'est "lui" ?
(c) AMIANTE
Lux Ambrosein this night and in this hour
Messages : 114 Formules magiques : 125 Âge : Vingt-huit pétales tombées dans un mensonge effronté. Occupation : secrétaire du détective privé Erebe Statut civil : le coeur prisonnier de deux hommes. un éveillant la douleur, l'autre la sécurité. paumé. Camp : le bien, il a été programmé pour la lumière Race : hybridation honteuse entre un cupidon et Lilith, un démon Pouvoirs : Pouvoir des cupidons (niveau 2)
évolution du pouvoir selon les niveaux • Empathie (niv 1) → localisation (niv 2) → influence romantique (niv. 3) → téléportation (niv 4)
Spoiler:
Description • Pouvoirs qu’il a toujours eus, qu’il s’est toujours cru entier. Cupidon. L’amour coule dans ses veines, comme un devoir malsain là où il n’y avait que mensonges. Héritage de son père, sans nuls doutes et qu’il pensait unique dans son être. L’Empathie, qu’il connait que trop bien. Capacité de ressentir les émotions des autres, de laisser celles-ci l’englober, le caresser et s’enrouler autour de ses tripes. Grâce à ça, il peut aider, essayer de comprendre, avancer sans se percuter à un mur. Grâce à ça, il peut apprécier et aimer, parfois, par procuration. Mais trop souvent, les émotions négatives le perturbent, lui donne envie de se cacher, de se protéger. Il a appris, l’enfant, à bloquer son don et empêcher ce que les autres ressentes de l’approcher. Et puis, il y a la localisation. Il peut en se concentrant, retrouver une personne, la sentir, savoir où elle se trouve. Il l’utilise régulièrement, pour diverses raisons variables. Néanmoins, il doit savoir à quoi ressemble cette personne, sans quoi, Lux est incapable de trouver celui ou celle qu’il cherche. Mais l’évolution ne s’arrête pas là, car il deviendra chanteur d’influences romantiques. Deux personnes doivent être destinées à être ensembles, pour que son don s’applique. Grâce à ses murmures, son sourire, il pourra pousser une personne à ressentir une émotion vers une autre, comme une envie d’aller vers elle, d’apprendre à la connaître…mais n’imposera pas l’amour en soit. Et enfin, la téléportation. Magicien, il pourra se volatiliser comme bon lui semble, passant d’un endroit à un autre, d’un pays à un autre, sans même s’épuiser.
Manipulation des sens (niveau 3)
évolution du pouvoir selon les niveaux • Illusion sensorielle (niv 1) → Privation d'un sens (niv 2) → Illusion de souffrance (niv. 3) → Privation de deux sens (niv 4)
Spoiler:
Description • Pouvoir qui se débloque et qui frappe, comme un serpent aux crocs aiguisés, trop longtemps retenu en cage. Partie démoniaque qui se révèle enfin, après des années de dormance. Lux dont la lumière est aujourd’hui entachée, se voit affligé d’une telle vérité. Il n’est pas qu’un Cupidon, la noirceur coule dans ses veines. Pouvoir démoniaque qui se révèle presque trop frémissant, trop dangereux. Manipulation des sens, des sens dont toutes personnes ont besoins pour exister, évoluer. La vue, l’odorat, le toucher, le gout, l’ouïe. Mais l’enfant de lumière pourra en jouer, se montrer cruel, se montrer intransigeant, si il le souhaite. Développé il y a peu, lors d’une attaque de démoniaque envers celle qu’il pensait être sa mère. L’illusion sensorielle. Il peut, par la simple pensée, faire croire au cerveau qu’il sent une quelconque odeur. Feu, sang, brûlé, fumée, nourriture…mais pas que, non, ça ne se limite pas à ça. Lux peut également fait ressentir à la personne la chaleur, le sang qui coule sur sa peau dû à une blessure invisible, la fumée qui caresse sa gorge alors qu’elle n’existe pas. Parce que tout n’est qu’illusion, invisible…comme des araignées qui grimpes sur la menace, sans pourtant, être là. Comme l’eau qui monte et qui monte et qui monte…alors que la sécheresse est dominante. Et il déteste ça, cette perte de contrôle. Parce qu’il n’en voulait pas, de cette capacité féroce…Elle lui parcoure les veines dès que ses émotions sombres prennent le dessus, trop bridées durant des années, ne réclamant qu’à sortir et se libérer. Et la suite ne sera que plus terrible, le niveau deux se voyant être la privation d’un sens. La vue si il le désir, se verra éteinte. L’ouïe, elle, se verra condamné, rendant sourd. Le toucher partira, rendant la personne incapable de ressentir quoi que ce soit… Un sens, un seul, pourra tous changer, rendre les choses décisives, ou pas. Mais la douleur prendra la suite, évolution macabre que d’infliger une douleur en plus de l’illusion sensorielle. Si il pouvait faire croire que la chaleur existait sans douleur, il sera capable de la transmettre avec…comme des flammes brûlant la peau à vif, faisant hurler ses victimes dans l’illusion, jusqu’à ce que le cœur cesse de battre face à la peur. Illusion parfaite, dangereuse, parfois mortelle mais sur de courtes durées. Parce qu’une illusion reste éphémère, jamais perpétuelle…et enfin, la privation de deux sens, la totalité d’une puissance qu’il aurait aimé ne jamais connaître.
Nécromencie (niveau 1)
évolution du pouvoir selon les niveaux • Ecoute des morts (niv 1) → Vision de la mort d'autrui en prenant la place de l'ôte (niv 2) → Absorption de l'essence vitale (niv. 3) → Ramener les morts à la vie pour une durée limité (niv 4)
Spoiler:
Description • Les morts s’éveillent, s’élancent à ses oreilles. Pouvoir morbide qui lui fend le cœur, en totale opposition avec son côté Cupidon. L’entente des morts. Il peut entendre les murmures qui résonnent, de plus en plus forts, à ses oreilles, dans sa tête. Comme menés par une tempête sombre, au sourire sadique. Par intermittence, comme une radio qui s’effrite, qui ne capte pas bien. Parce que ça vient de commencer, de se déclencher. Il peut entendre les lamentations des âmes en peine, les supplications de douleurs, les rires moqueurs des âmes sombres, les hurlements de colère. Et la peur le prend aux tripes, parce qu’il ne comprend pas, ne veut pas comprendre, ne veux pas entendre. Il se bouche les oreilles, mais les voix résonnent plus forts, dans sa tête, et se mélangent. Il devient fou, le gamin au cœur brisé, fendu par tant de morts, tant de souffrance. Et il hurle pour que ça s’arrête, il supplie pour qu’on le laisse ne paix, encore incapable de poser une barrière comme il l’a fait avec son don d’empathie…Lux est prit au piège de la mort. Et pourtant, le pire reste à venir. Il verra…oui, il verra la mort des autres, de ceux qui ont succombés. Il verra comment ils ont sombré, avec leurs yeux, avec leurs sensations. Comme si il prenait possession d’une âme qui n’existe que dans l’au-delà, que dans les enfers. Il vivra leurs souvenirs, comme si c’était les siens. Et ça va le bouffer, parce que la mort ne sera jamais douce, ne sera jamais belle. Les morts sanglantes et violentes seront les plus fortes, les plus imposées. Il se verra trembler, il se verra maudire la vie de lui infliger de telles choses. Le cauchemar continuera, sûrement, parce que sa part démoniaque évoluera, comme une bête qui s’accroche à son hôte. L’enfant de lumière aux ténèbres grandissant pourra, d’un simple frôlement, absorber l’essence vitale d’une personne, d’un démon, d’une créature. Il pourra siphonner sa vie pour la prendre, l’absorber, se l’approprier jusqu’à ce que l’autre meurt, si il ne parvient pas à se détacher. Une drogue, de l’adrénaline pure et simple qui amplifiera toutes ses capacités et le rendra un peu plus sombre à chaque instant. Mais la nécromencie à son but ultime sera de faire revenir les morts, l’espace de deux heures. Il offrira de son énergie au revenant, pourvu qu’un objet ayant appartenu à l’autre soit en sa possession. Deux heures de liberté, avant d’enfin, repartir vers les tréfonds de la mort. Mais à chaque fois, il se verra ôter de l’énergie, devra reprendre des forces, vulnérable, presque.
Erebe est son premier amour, celui qu'il n'a jamais pu oublié. Pas vraiment entier à l'époque, il a rendu cette relation toxique, malgré l'amour réel qu'il portait pour l'hybride. Aujourd'hui, encore, il n'a jamais cessé de penser à lui et son coeur s'est déchiré en retrouvant ses lèvres. Wyatt est celui dont il se charge en tant que Cupidon, mais pour qui il a développé une affection et des sentiments naissants. L'homme veut davantage de lui, une véritable relation, mais Lux est incapable de savoir quoi faire, de comprendre son propre coeur blessé.
rp fini -- Wyatt Faceclaim : Dylan o bien (loudsilence) Multinick : Achil (m daddario) / Belfort (b barnes)
(#) Sujet: Re: Nos vestiges // Erebux Sam 22 Aoû - 21:21
Le besoin de le fuir, au début. De quitter cette pièce pour m’isoler dans la salle de bain, nettoyer ce corps meurtri et toujours avide du siens. Tellement d’émotions, tellement de sensations. Ses lèvres caressant ma peau, enflammant mon derme. Ses hanches contre les miennes, nos soupires résonnant comme une mélodie pervertie par des sentiments lourds à porter. Et la douleur…la douleur de l’après, qui vient peser lourd sur mes épaules. Ce détachement de nos corps qui sonne la fin de cette nuit courte, trop courte. J’aimerais récupérer ses lippes vers les miennes, prolonger notre déchéance vers des douleurs plus sombres, plus fortes. Mais je sais que c’est égoïste, parce que la douleur, je la partage avec lui. Si je souffre, il souffre davantage, son cœur s’étant barricadé de nos sentiments passés. Je m’en veux tellement…J’avais appris à vivre avec mes émotions, mon passif, son image, revenant encore et encore lors de nuit de solitude. Mais revenir, comme ça, dans sa vie…je sais que ça le met en vrac, que ça le fait douter, sombrer, dans un fléau presque trop cruel. Mais j’avais tellement besoin de ça. Oui, j’en avais besoin pour comprendre que les sentiments, ils ne se sont pas éteints, jamais.
Je finis par revenir, le cœur meurtri. Incapable de vraiment le regarder, de m’approcher. Comme une âme qui déserte le champ de bataille, qui sombre dans le chaos. Insécurité la plus totale. Je me positionne comme mon corps le fait généralement, cherchant un sentiment de sécurité où il n’y en a pas. La couverture cache le bas de mon corps, mais mes veines sombres, elles, sont bien visibles. Répugnante vision qu’il doit avoir de mon corps, maintenant qu’il peut davantage l’admirer. Les secondes coulent, s’écoulent, jusqu’à ce que je le sente bouger. Il se positionne sur le flanc, me murmure de venir alors que son bras s’enroule autour de ma taille. Ma peau frisonne, à ce simple contact. J’hésite, une seconde, avant de ramper vers ce corps que j’ai pu toucher quelques instants auparavant. Lentement, mon visage vient se nicher dans son cou, ma main glisse sur sa taille pour simple contact. Son odeur est merveilleuse, rassurante. Dans ses bras, ma place semble toute tracée, parfaite. Et c’est d’autant plus douloureux. Mais je ne dis rien. Le corps épuisé, l’esprit dévasté. Je respire sa peau, pour mieux m’imprégner de lui, laissant la fatigue me traîner vers d’autres abysses.
Mes doigts caressent sa peau, doucement. Comme des gestes automatiques, cherchant à le rassurer autant que moi. Et je m’endors, rapidement, me laissant aller lourdement contre lui. « …je t’aime… » Voix déjà lointaine, alors que les mots résonnent dans un murmure, loin d’en être conscient. Comme poussé par un rêve, comme si tout ça, au fond, n’était qu’une vision de mon subconscient. Je ne vais pas m’en souvenir, me dire que j’ai rêvé ces mots que je ne devais pas prononcer. Parce qu’il le sait, j’en suis certain, autant que je sais que la réciprocité est vraie. Il a beau se taire, ses émotions ne mentent pas, ne mentiront jamais. Les sentiments sont là, étouffés par la peur de perdre probablement sa liberté, de souffrir de nouveau, de crever de plus belle. Dieu que je le comprends. Mais ce soir, dans ses bras, je suis certain de ne pas rêver de monstres et de chaos. Juste de lui et de notre passé, de nos caresses, de nos éclats de rire ; Ce soir, je vais sourire, en dormant et peut être pleurer, en me disant que tout ça n’est plus…Et cette nuit, je vais mourir, au réveil très certainement.