Intrigue #1 : la Faille (sujet 2)

Intrigue #1 ; la Faille

Le tremblement de terre qui venait de secouer San Francisco avait été d’une violence inouïe. Un cupidon en mission dans Downtown avait manqué d’être écrasé par l’écroulement d’un petit kiosque dans un parc et s’en était tiré extremis. Il arpentait désormais les rues avoisinantes, hagard face au désastre qui l’entourait. Les cris de centaines de blessés l’empêchaient de réfléchir calmement. Devait-il rentrer au Temple des Cupidons pour prévenir ses supérieurs ? Abandonner tous ces mortels à leur triste sort ne lui paraissait pas juste. Il fixa son anneau magique, se demandant s’il pouvait remonter le temps… mais comment trouver l’origine d’une telle catastrophe et l’empêcher ?

C’est alors qu’il entendit de grands cris tout près de lui. Le séisme avait occasionné la création d’une gigantesque entaille dans le sol de la ville à quelques pas de Union Square. Le cupidon pouvait voir avec effroi une dizaine d’humains se préparer à sauter dans les profondeurs de la terre, comme happés par la noirceur qui s’en échappait soudain. « Non ! Ne faites pas ça ! » hurla-t-il en courant dans leur direction. Mais l’effort était vain. Au sein du groupe suicidaire, personne ne survécut à l’impact de la chute.

Juste à côté du cupidon, un immeuble entier émit soudain un craquement sinistre. Il semblait sur le point de s’effondrer, et les cris des résidents qui n’avaient pas encore réussi à s’en échapper lui parvinrent vite aux oreilles. N’écoutant que son courage, il se faufila à travers les débris pour rejoindre aussi vite que possible les étages supérieurs. Deux enfants terrifiés étaient recroquevillés sous l’embrasure d’une porte. Un morceau du toit effondré semblait les y maintenir prisonniers. « Tenez bon ! Je vais vous sortir de là ! » cria-t-il. Alors qu’il essayait de soulever la pierre de toutes ses forces, un nouveau craquement se fit entendre, et l’une des poutres du toit bascula dans le vide. L’instant d’après, le cupidon n’était plus, broyé par le poids des débris.

Les premiers secours faisaient au mieux pour venir en aide aux blessés, mais comme tout mortel, ils avaient des limites. Et il y avait cette terrible faille dans le sol, aussi noire que la nuit, qu’il fallait refermer par magie avant qu’elle n’occasionne plus de suicides… alors qu’elle semblait prête à happer ceux-là mêmes qui tenteraient de la fermer.

Organisation du sujet

Participants : @Valentin Kennedy, @Melinda Halliwell, @Deacon Smith, @Erebe Valdios, @Lux Ambrose, @Vélérya Thomkins
Vous êtes invités à répondre chacun votre tour, dans l’ordre établi ci-dessus. Si une personne ne répond pas au bout de 48h, son tour est considéré comme sauté et c’est au tour de la personne suivante sur la liste de répondre. Si vous ne souhaitez plus participer à ce sujet de groupe, merci d’envoyer un mp à un membre du staff pour être enlevé de la liste.

Merci de privilégier les réponses courtes (300-350 mots ou moins) pour garder ce topic de groupe le plus fluide possible. Le compte @Ange du Destin passera régulièrement pour mettre un peu de piment dans ce sujet. Ses messages seront postés de manière aléatoire, sans suivre de tour précis.

Une précision : vous ne pouvez pas faire usage de la magie devant les mortels, comme l'exigent les lois de la magie. Il vous faudra une formule magique récitée par au moins trois personnages pour refermer la faille.

Le sujet prendra fin une fois les habitants de l'immeuble sains et saufs, et la faille bien refermée. Amusez-vous bien ! Intrigue #1 : la Faille (sujet 2) 2689268179

Intrigue #1 : la Faille (sujet 2) 2689268179

Depuis que je m'étais éveillais aujourd'hui, une horrible migraine m'avait saisie tous le crâne. Les cauchemars et visions que je faisais depuis des nuits avaient été particulièrement forts cette nuit. Tellement que j'avais encore cette sensation de danger en me réveillant. Heureusement ce matin je ne travaillais pas, ayant fait la fermeture au P3 hier soir. Je glandais un peu à la maison, espérant que mon mal de tête veuille bien se dissiper. La douche, la méditation, la lecture, une aspirine, rien n'y faisait. Alors je sortais de la maison en ce début d'après midi pour me rendre à mon travail, résigner à passer une journée douloureuse. Car le bruit au Club n'allait probablement rien arranger. Je passais par le centre ville, ayant un peu de temps devant moi. Histoire de flâner un peu.
Puis soudain, un flash percutant, une vision, une brèche gigantesque qui s'ouvre dans le sol qui se dérobe sous mes pieds, et le vide noir qui m'aspire. Un sursaut et je reviens à la réalité. Puis soudain, un bruit sourd qui parcours la ville comme une onde. Tout le monde s'arrête net. Mes yeux s'écarquilles et j'ai à peine le temps de crier,

-Attention!!!

Je bondis alors de tout mon long sur le coté, glissant et me rappant sur le sol, alors que le bitume de la rue se fissure comme un rien. En quelques seconde, cet endroit si calme devient un immense chaos. La poussière, les bruits sourds de la roche et des vitres qui éclatent, des voitures qui tombent et se fracassent, les hurlements des habitants. Allongé sur le sol, ayant manqué de peu de me faire happer par cette gigantesque faille qui ravage le paysage, je relève la tête et voix l'horreur sans non. Je me relève péniblement, j'entends un homme hurler "Non ! Ne faites pas ça !" Je me retourne et voix des personnes se jeter littéralement dans le vide. Mon sang se glace. Que se passe-t-il? Est-ce que tout ça est bien réel? Je regarde autour de moi... C'est l'Apocalypse... Les gens hurlent, les immeubles s'effondrent, que faire? Par où commencer?

Tu t'étais levé ce matin là pour pouvoir aller au P3 . Tu avais laissée à Valentin sa matinée car ce dernier avait fait la fermeture et toi tu avais pu partir plus tôt . Tu étais motivée car une grosse soirée était en prévision. Tu avais pris une bonne douche , un bon petit déjeuner prêt à attaquer cette longue journée.
Arrivée au P3 , tu vaguas à tes occupations. Mais un des serveurs , t'interpella qu'il manquait quelques boissons car le livreur n'avait pas eu le temps de les livrer. Tu appelas la société de livraison , qui t'avertis qu'il ne pourront pas passer ce jour . Il n'avait rien dit de plus, ce qui te frustras encore plus. Tu finis par les insulter gentiment et te proposa de ne pas te faire payer la prochaine livraison. Tu finis par accepter et tu décidas d'aller en ville pour faire toi même les achats te manquant. Il y avait un petit centre commerciale non loin . Tu pris ta voiture et finit par te garer dans la rue piétonne non loin du centre. Pas le choix.
Tu soupiras car cette journée commençait pas bien et cela n'allait pas en s'arranger. Mais là le drame arriva et un séisme dévasta la ville. Le chaos totale. Tu réussis à tenir a un poteau qui te sauva de la faille qui s'entrouvrait a quelques centimetre de tes pieds. Tu attendis quelques minutes en espérant que les secousses s'arrête . Tu tournas la tête , et un jeune femme d'une trentaine d'année s'avança de la faille prête à se jeter dedans. Tu lui cris de ne pas sauter mais elle ne t'écouta pas et finir par se suicider . Les yeux horrifiés , tu trouvas la force de partir et de marcher afin de voir les dégâts.
Tu tournas la tête et tu entendis un craquement un immeuble était sur le point de s'effondrer. Je restais devant l'immeuble me demandant si je devais y rentrer afin de pouvoir évacuer les gens et si je pouvais user de la téléportation pour les sauver..

*Deacon était en ville pour une raison assez simple, il s'ennuyait. Ses sujets de recherchent actuel ne pouvaient être traités comme les autres. Ceux ci exigeaient du temps. Une hérésie pour lui mais bon, il n'avait pas le choix. Donc il était en ville en quête d'une victime qui saurait lui faire découvrir une nouvelle peur ou d'une nouvelle coutume humaine qui sait. Soudain un bruit puissant retentit, suivi d'un tremblement qui manqua de le renverser. Une faille s'ouvrit à une dizaine de mètres devant lui, si c'était la manière que l'enfer avait de le rappeler c'était bien trop d'honneur.

Il entendit deux hommes crier, voulant arrêter un groupe de suicidaires mais cela était incomprehensible pour Deacon. Si ces gens voulaient mourir, laissez les. C'est leur choix et leur vie. Pour Deacon la vie n'avait d'importance que si elle pouvait lui apprendre quelque chose. Les mortels pouvaient rarement se targuer de l'intéresser alors leur vie n'avait aucune valeur pour lui. Du regard il suivit l'un des deux hommes qui s'immisca dans un immeuble. Un génie. Il voulait empêcher des gens de se suicider mais était le premier à ce jeter dans un piège mortel et ce qui devait arriver arriva, le toit s'effondra et le transforma en une bouillie infâme. Près à tourner les talons, passablement ennuyé, une vois résonna dans un coin de sa tête. Cette voix qui comme toujours le poussait a sauver des innocents. La voix de cette sorcière.

Il soupira longuement avant de s'avancer vers l'immeuble. Remarquant Mélinda, il espérait qu'elle ne le reconnaîtrait pas. Il soupira en roulant des yeux et s'enfonça dans l'immeuble en courant. Il grimpait vite préférant éviter de flamboyer devant des mortels. Il arriva devant la bouillie du dernier sauveteur et souffla. Il ramassa une poutre et la plaça tant bien que mal entre l'embrasure de la porte et les débris pour créer un levier et soulever légèrement le tout pour que les enfants sortent.*

J'avais du mal à bouger. J'étais presque au bord du précipice et le sol se fissurait par endroit. Un mauvais mouvement et me voilà au fond de la faille. J'essayais de garder mon calme et de ne pas céder à la panique. Juste en face de moi, de l'autre coté de la faille, un autre immeuble était sur le point de s'effondrer. Je vis un homme s'engouffrer à l'intérieur. Mais surtout mon regard se posa sur la silhouette se trouvant de l'autre coté, juste devant ce fameux immeuble. C'était Melinda. Qu'est ce qu'elle faisait ici? Elle était sensée se trouver au P3 a cette heure. Mais peut être que ça serait mon seul espoir de ne pas finir en bouillit. J'essayais de me lever tant bien que mal en assurant mes appuis. Puis je m'écriais,

-Melinda!!!

Elle qui se trouvait de l'autre coté de la faille, j'espérais de tout coeur qu'elle m'entende. Je fis des geste de bras pour attirer son attention, mauvaise idée... J'entendis un craquement sourd, les fissures se diffusant jusque sous mes pieds et le sol s'effrita alors sous ces derniers. Je n'eus que le temps de me retourner et d'agripper le sol alors que mon corps chutait dans le vide. Mes mains tenaient fermement le bord de la faille, mon corps pendant dans un vide sans fond. Je crus que mon coeur allait s'arrêter tant la peur me saisie. J'essayais de forcer sur mes bras pour me hisser mais rien n'y faisait. Si personne ne venait à mon secours, je serais perdu.

Tu ne savais plus trop quoi faire. Tu étais sur le point de vouloir t'eclipser pour voir si personne ne ta famille n'avait été touché. Tu ne vis pas l'homme derrière toi qui s'était glissé dans un immeuble. Tu remarquas au loin , un homme te faisant signe et tu te rendis compte que tu le connaissais. Valentin était de l'autre côté de la faille et il t'interpellai. Tu n'as pas eu le temps de faire quoique soit , que le sol se fissura et qu'il était prêt à tomber. Tu le voyais presque plus et tu paniquas. Tu ne pouvais pas le laisser comme ça. Tu regardas autour de toi , afin de voir que personne n'était sur place pour pouvoir t'éclipser de l'autre coté de la faille. Personne , et en une seconde tu te retrouvais de son côté. Il était là , les pieds dans le vide , tenant de tout ses forces au bord de la faille avec la seule force de ses mains. Tu t'accroupis prés de lui

- Valentin . prend moi la main et on s'éclipsera tous les deux hors de la faille

Tu tendais ta main , prête à l'aider . Il fallait qu'il fasse vite et que toi aussi afin que tu es le temps de pouvoir vous éclipsez hors de la faille. C'était une question de vie ou de mort pour lui.

- Tu me fais confiance ? alors prend ma main .. il faut qu'on fasse vite qu'on est le temps de s'eclipse sinon tu tombes.

Tu attendais alors qu'il fasse ce fameux geste afin de l'extraire de tout danger et de le voir périr sous tes yeux à cause d'un seisme.

*L'immeuble tombait en ruine un peu plus à chaque instant, les gosses finissent par s'extirper du piège qui s'était refermé sur eux. Deacon lâcha le levier et s'écarta l'instant d'après tout s'écroulait. Deacon jura, quelle stupidité que de venir. Il se précipita vers l'extérieur alors que l'étage où il se trouvait paraissait sur le point de s'effondrer. Il dut sauter par la fenêtre et fit un constat violent, la gravité ça fait mal. Tombant de ce qui avait semble t-il été le 3eme étage, une pile de débris lui permis d'amortir la chute enfin amortir autant qu'une pile de roche et d'acier le peu. Il roula sur lui même, probablement une ou deux côtes ainsi que le poignet gauche au minimum fêlé sinon cassé. Ainsi qu'une épaule déboitée. Il se pensait hors de danger lorsqu'il se sentit attiré vers le bas. La gravité. Une amie de tout les jours. Il regarda et découvrit le vide. Il était sur une pente assez abrupte qui plongeait dans la faille. Il s'accrocha de sa main intacte à une corniche et se hissa tant bien que mal. Maintenant oui, il était énervé. Il haletait rapidement constatant les dégâts corporel qu'il avait subi et commença par remettre son épaule en place. Il vit les gosses qui partaient en courant au moins, il avait pas fait ça pour rien.*

La situation était préoccupante. A tout moment j'allais basculer dans le vide et finir comme tous ces pauvres gens qui sautaient poussés par une force mystérieuse. J'avais du mal à réaliser pleinement ce qui était entrain de se produire, comme un cauchemar dont je ne parvenais pas à me réveiller. Il y avait réellement une faille gigantesque qui traversait San Francisco? J'allais réellement tomber dedans et mourir? Non je ne pouvais pas y croire et pourtant... Une lumière bleutée et je vis Melinda apparaître devant moi. Je poussais un soupir de réconfort. Elle se précipitait pour m'aider et que je vienne prendre sa main. Je ne me fis pas prier, le coeur battant pour basculer ma main du bitume que j'accrochais, jusque dans la sienne, la peur de chuter était grande. Mais je lui faisais entièrement confiance et je n'avais pas vraiment d'autre choix.

Je lui saisis la main et en une fraction de seconde, je reçu un flash, une prémonition. Je nous voyais, elle, moi et d'autres personnes qui m'étaient inconnus. Nous étions tous au dessus de l'immense brèche entrain de la refermer. Puis la vision se dissipa alors que je tirais de toutes mes forces et l'aide de mon amie pour me dégager du vide. Une fois en sûreté, je m'allongeais quelques secondes au sol pour reprendre mon souffle et mes esprits. En me relevant, mes yeux s'écarquillèrent en voyant de l'autre coté, l'homme qui avait l'air très mal en point mais qui... était l'une des personnes dans ma prémonition. Je dis alors a Melinda en désignant l'homme du doigt,

-Melinda, il faut qu'on aille de l'autre coté chez ce mec. J'ai eu une prémonition, le seul moyen d'arrêter tout ça c'est qu'on unisse nos forces avec lui et d'autres. Même si j'ignore encore comment...

Comment allions nous faire tous les trois face à ce désastre d'une ampleur colossale? Comment retrouver les autres personnes de ma prémonition? Qu'elle puissance pourrait bien nous permettre de refermer la faille? J'étais sceptique, les prémonitions pouvaient montrer un futur possible, mais pas un futur certain, rien n'était joué. Je venais de recevoir un élément de réponse, mais pour le reste... Nous allions devoir nous débrouiller. Je me demandais bien qui était cet homme qui pourrait nous aider.

Te voila près de Valentin grâce à ton pouvoir . Alors qu'il me saisis la main , je sentis un électrochoc je parviens à ne pas à le lâcher pour pouvoir te téléporter à temps. Il avait eu une vision.Tu l'aidas tant bien que mal à avoir les pieds sur terre et tu étais fière d'avoir réussis à le sortir à temps d'une issue fatale. Il s'était allongé un instant pour reprendre ces esprits .

- ça va ? Tu as eu une vision j'ai l'impression n'est ce pas?

Tu connaissais un peu le fonctionnement des prémonitions grâce à ta famille et tu savais que cela pouvait arriver n'importe quand. La scène du jeune homme en face de nous , tu ne l'avais pas vu. Tu tournas seulement la tête vers lui quand Valentin te parlas de lui et qu'on devait s'unir à lui pour fermer la faille. Tu l'observa , regarda autour de toi que personne ne vous vois vous téléporter de nouveau, soupira et pris la main de nouveau Valentin

- Je ne sais pas comment on va faire , mais allons y.

Vous voila téléportez de l'autre côté de la faille et vous avancez vers le jeune homme à terre. A ce moment , tu le reconnus. Un démon , qui t'avais un peu pris au piége il y a quelques jours de cela . Le démon de la peur.

- Valentin .. c'est un démon .. comment veux tu qu'on s'unisse à lui pour refermer la faille. C'est d'une erreur ;

Tu savais bien qu'il pouvait t'entendre mais tu t'en fichais car c'était la vérité . un démon s'unir avec des sorciers.

*Au bord de la corniche, haletant, Deacon fixait le ciel. Ça s'annonçait mal. Très mal. Si la corniche cédait il tomberait et se rattraper serait impossible vu son état. Quelle brillante idée. Encore une preuve que faire le Bien c'est dangereux pour la santé. Il entendit un bruit et un léger éclat lumineux et la Halliwell apparut avec le jeune homme qui voulait sauver les suicidaires. Génial. Il espérait secrètement qu'elle ne l'aurait pas reconnu vu qu'ils s'étaient croisés en pleine nuit dans une ruelle sombre. Manque de chance, elle le reconnut. Il soupira ce qui lui rappela que certaines de ses côtes étaient cassées. Cependant Deacon grogna en observant la Halliwell*

Ouais et alors? Je suis peut-être un démon en attendant, je t'ai épargné et j'ai sauvé de crétins de gamins alors je te prierai de bien vouloir garder tes jugements de valeur pour toi sorcière.

*Il se redressa tant bien que mal se tenant les côtes. La douleur le rendait plus expressif que d'habitude. De plus, il craignait que la sorcière ne fasse encore plus facilement le rapprochement si Katlyn et lui ça allait assez loin. Merde. C'était pas le moment d'y penser. Il reprit en regardant le dénommé Valentin*

Ça c'est déjà vu des démons et des sorciers qui s'entraident. Ne serait ce que dans la famille de madame irréprochable à côté de toi. Mais, je vois pas comment je pourrais vous aider. Je suis pas un créateur de formules.

Je devais une fière chandelle à Melinda. Sans elle, je serais mort, c'était certain. Je reprenais mes esprits, hochant la tête positivement alors qu'elle avait vu juste, j'avais bel et bien eu une vision. C'était encore bien flou, mais c'était plutôt rassurant. Il était possible de refermer la faille. Mais cela allait demander une union des forces et se montrer astucieux, parce que j'ignorais encore comment nous allions nous y prendre. Melinda nous téléporta alors de l'autre coté, chez l'homme que j'avais vu dans ma prémonition. Je restais alors stupéfait lorsqu'elle me dit que c'était un démon. Ils se connaissaient car le démon pris alors la parole, lui aussi était sceptique quand à l'aide qu'il pourrait nous accorder et il ne semblait pas particulièrement ravi à l'idée de faire équipe avec la Halliwell... C'était une situation qui n'était pas vraiment des plus simple. Alors je pris à mon tour la parole,

-Ma prémonition était claire là dessus, il va falloir unir nos forces pour arrêter ce désastre, sinon nous seront tous perdu, Bien, Mal... Tout risque bien de se terminer...

Je portais ma main à mes lèvres et je me mis à réfléchir. Comment allons-nous faire pour refermer cette gigantesque faille? Un sortilège? Il devait bien avoir une raison à s'unir à un démon... J'essaye de réfléchir encore et encore je tourne mon regard vers Melinda, puis le démon,...

-Je suis sur qu'il y a une raison pour laquelle on doit tous s'unir... On doit pouvoir trouver le moyen de refermer tout ça, usant de nos pouvoirs ou alors une formule? Une idée? Il y avait aussi d'autres personnes dans ma prémonition, il va aussi falloir les trouver...

Tu faisais confiance à Valentin mais tu ne voyais pas comment faire pour refermer cette faille surtout en présence du "démon" . C'était assez incomprehensible pour toi , tu dois te l'avouer. Il avait eu une prémonition mais il n'était pas complet. Tu regardas Deacon en soupirant puis Valentin. Tu devais faire confiance même si cela te faisais légèrement chier excusez moi de l'impression de le faire .

- Soit Valentin . Tu as eu cette fameuse prémonition . Peux tu nous en dire plus sur cette solution ?

Car au final , nous étions tous les trois au mêmes points sans vraiment savoir quoi faire surtout que tout s'écroulait au fur et à mesure. Tu sentis alors un craquement , puis un léger bruit et tu regardas vers le haut . La panique s'installa car un morceau de tole venait s'écraser au sol , pile ou vous étiez. Tu eus le reflexe de figer seulement la tôle avant qu'elle vous tue.

- Attention . il faut nous décaler dans un endroit assez libre pour éviter qu'on se fasse tuer bêtement par un immeuble. Surtout quand on côtoie des démons.

Tu lanças cette petite pique envers Deamon en souriant ironiquement. Puis tu replaças ton regard vers Valentin.

- trouvons d'abord ces personnes. tu peux nous les décrire ?

*Deacon était toujours relativement bougon, épargnez une sorcière et voilà comment elle vous traite. Mais, Deacon était pas stupide. Si le jeune homme avait des prémonitions, mieux valait l'écouter. Il aurait quelques questions à lui poser dessus plus tard, n'ayant jamais pu approcher la prophétesse, il ne pouvait que se poser des questions. Deacon soupira longuement en entendant ce que racontait Valentin*

Faut jamais que ce soit simple hein?

*Deacon se mit à réfléchir également, une de ses spécialités en soi. Une faille colossale, comment la refermer ? Soudain il entendit un craquement et la sorcière figea un morceau de tôle avant de piquer à nouveau Deacon*

Attention à ne pas trop m'énerver, je risquerais de t'envoyer quelques araignées.

*Deacon reporta son attention sur le jeune homme*

Si il faut trop se déplacer, je serais un poids mort avec mes côtes. Cela dit, j'ai de bons yeux, peut-être pourrais-je les repérer dans ce bordel ?

La terre tremble. Violence destructrice.

Un séisme. Un véritable séisme qui secoue la ville, ainsi que le bâtiment dans lequel nous nous trouvons avec Lux, dans ce bureau qui est le mien, et où il travaille à présent que je lui ai offert ce job. C'est là que je viens de m'éclipser, à sa recherche que je me suis bêtement lancé. Je ne regarde pas les horaires qu'il fait. Je ne me préoccupe pas réellement du temps qu'il accorde à ce travail pour lequel je le paie. Je sais simplement que normalement, il devrait s'y trouver, et il ne me faut pas plus de quelques secondes pour le repérer, saisir sa main pour l'amener à l'encadrement de porte le plus solide, mon corps lové contre le sien, dans son dos. Mes lèvres s'approchent de son oreille et murmure : « C'est l'endroit où on est le plus en sécurité. Si ça devient instable, on s'éclipsera dehors. »

Et le silence se fit.

Poussière venant précéder les cris, les larmes, et les grognements de la bâtisse qui a malgré tout tenu le coup, semble-t-il. Je me détache de son corps, m'approche de la fenêtre, et scrute ce qui est en train de se passer dans la rue, comme sourd aux paroles du Cupidon s'il y en a. Car c'est une scène grotesque qui se joue devant mes yeux. Ces êtres sautent, se suicident, quand je reste figé face à ce qui n'est autre qu'un suicide collectif. J'en suis certain à présent, toute cette histoire est liée à la magie. J'ignore simplement de laquelle il s'agit, mais ce tremblement de terre, cette énorme faille qui s'est dressée au milieu de la rue, aussi sombre que l'obscurité est comme un gouffre fascinant, un appel à la dérive.

Les cris. Les cris ! Toi aussi tu les entends ?

Les sourcils froncés, je veux aller voir ce qu'il en est. Ce que c'est. Est-ce que je veux aider ces gens ? Non, pas vraiment. Ce qui me préoccupe, c'est cette faille, ce gouffre. Je sais que Lux ne restera pas en arrière, qu'il voudra leur prêter main forte. Et je sais que je l'y aiderai d'une manière ou d'une autre. « Donne ta main, on y va. » Et c'est une nouvelle éclipse qui nous amène dans ce simulacre d'enfer. Immeubles écroulés. Faille béante dans le sol. C'est à se demander par quoi commencer. A se demander... « Lux ! Putain de... » et je m'élance dans la direction que le cupidon vient d'emprunter, plaçant mes pas dans les siens.

La peur m’étripe. Pas pour moi, pour lui. Où est-il ? Est-il blessé ? Mains sur le bureau, je tente de rester sur mes pieds, alors que des morceaux de murs me tombent sur la gueule. Pour une fois, j’étais à ma place, dans le bureau de mon « patron », si je puisse dire, rangeant les papiers qui traînaient ici et lui. Depuis notre nuit, je n’avais plus parlé de celle-ci, comme bloqué par la souffrance de mes propres émotions, pas la douleur étouffante et virulente de cette soirée. Et en quelque sorte, j’avais tenté d’agir normalement…ne pas le regarder, l’observer. Mais là, le danger rôde. Les cris résonnent, la violence du séisme est évidente. « EREBE ». Après tout, c’est un être de lumière, peut être y a-t-il une chance qu’il m’entende, non ? Non…bien sûr que non, je ne suis pas son protégé, juste un Cupidon foireux au sang démoniaque.

Manquant de tomber, je sens néanmoins une main m’agripper et me traîner près de la porte. Son corps fait rambarde, se love contre le mien et mes mains s’accrochent à lui. Ses paroles résonnent à mon oreille et je tremble. « Seigneur, tu vas bien. » Murmurais-je en fermant les yeux, espérant que cette porte nous serve d’abri. Le silence…il avance vers la fenêtre et je fais de même, la gorge nouée, le cœur serré. Les gens sautent, se suicides. « mon dieu… » ma gorge se noue, devant toutes ces âmes perdues, anéanties, englouties par le gouffre sombre. Je m’apprête à dire à l’hybride qu’il faut faire quelque chose, mais il est plus rapide que moi et, rapidement, il nous éclipse dans la mêlée. Les bruits, l’odeurs, la souffrance. Mon cœur vrille, je suis en colère contre cette vue, contre tous ce qui ne va pas en moi…

Et je n’attends pas la blonde, comme pris d’un élan de connerie, je m’élance dans la fumée alors que des hurlements d’enfants résonnent. Rapidement, j’attrape un gosse de trois ans à tout cassé, hurlant après sa mère…percutant au passage, un jeune homme assez ben…jeune entouré d’autres. Si j’y prête attention ? Pas tout de suite, parce que le gosse me crie dans les oreilles, les larmes perlant sur ses joues rosies et encrassées. « Shut…shut… » ok, vous voulez que je dise quoi ? T’inquiète ta maman est sûrement morte ? « Erebe ! » annonçais-je quand je vois enfin la silhouette de l’homme se détacher du carnage. ;

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