I love you, I need you, I fuck you ft Derya

Une semaine qu'elle avait mis les pieds en ville. Une semaine qu'elle s'éclatait comme une petite folle. Elle avait exécuté cinq personnes pour honorer ses contrats, elle avait provoqués une petite dizaine de bastons et elle s'était prise la tête par deux fois avec ce gérant de club démoniaque sexy en diable mais tellement horripilant. Cela lui faisait un bien fou de se défouler après ses longues semaines de voyage pour arriver jusqu'ici. Puis il y avait aussi sa soeur qu'elle devait retrouver. Elle avait hâte de la revoir après tout ce temps. Même si leur relation n'était pas toujours au beau fixe, elle était l'une des seules personnes à qui elle tenait vraiment. Derya avait l'impression pour la troisième fois de sa vie de prendre un nouveau départ, le premier étant quand elle avait quitté la colonie de sirène dans laquelle elle était née, le deuxième lorsqu'elle avait rejoint le gang de mercenaires qui étaient devenus un peu comme sa nouvelle famille de timbrés. Mais après les tueries et les massacres, la sirène se dit que ça lui ferait du bien de se défouler d'une manière charnelle toute autre... Prendre du bon temps avec un inconnu, sans discussion ennuyante, sans promesses mensongères ou hypocrisie sociale. Juste du sexe pur et simple avant de repartir chacun de son coté.

Elle avait trouvé sa proie sur un site de rencontre clairement axé sur des rencontres sans ambiguïtés et pour se faire du bien. Sans prise de tête, cela lui allait très bien. Un profil qui lui semblait plutôt concluant, quelques échanges torrides et le rendez-vous était donné. Si il s'agissait d'un usurpateur, elle se ferait une joie de lui faire payer son affront. Elle se vêtit alors d'une robe légère, arrivant à mi-cuisses, au tissue jouant de transparence et volant. Des chaussures à talon qui lui faisaient des jambes interminables, et bien entendu, l'ensemble de sous-vêtement sexy et aguicheur en dentelle qui va bien pour ce genre de rendez-vous. Un maquillage savamment dosé pour sublimer sa beauté naturelle sans l'alourdir. Pour finir, sa chevelure d'or descendant en cascade dans ce dos dénudé par la forme sulfureuse de sa robe. Elle était parfaite. Femme fatale qui savait y faire et qui jouait de ses charmes sans le moindre scrupule. Elle se rendit donc à la plage où il lui avait donné rendez-vous. Un endroit où elle se sentait parfaitement à son aise. La nuit était déjà tombée, une myriade d'étoiles emplissaient le ciel et se reflétaient jusqu'à l'horizon dans l'océan. Une vu sublime dont Derya ne pourrait jamais se lasser. L'appel du large doux et envoûtant. Puis une main vint se poser sur sa taille de guêpe et elle sentit son dos se plaquer contre un corps robuste et bien plus massif que le sien. Puis la voix résonna à son oreille alors qu'elle sentit se frisson partant de son cou. Un sourire amusé se dessina sur son visage,

-Décidément, tu ne peux plus te passer de moi... En plus d'oser me faire attendre...

Répliqua-t-elle d'un ton doux mais malicieux alors qu'elle se retournait tout en gardant cette proximité qu'il avait placé entre leur deux corps. Elle avait entendu cet homme jacasser assez longtemps après elle durant deux soirs pour reconnaître sa voix en une seule phrase. Il l'avait exaspéré comme rarement un être vivant avait pu le faire, pourtant, il l'avait également hypnotisé comme rarement dans on existence. Cet aura, son attitude qu'il dégageait, tout son être l'insupportait et pourtant, une fièvre l'embrasait quand elle posait son regard sur lui. Rien n'était simple et clair et tant mieux, Derya n'aimait que la folie et la passion, le danger et la fureur. Elle plongea son regard dans le sien pour observer avec délectation la tête qu'il allait faire en se rendant compte que son rendez-vous coquin n'était autre que... Derya.

Elle voit alors ce qu'elle attendait tant en le scrutant. Son air changé très brièvement, presque de manière imperceptible et pourtant, elle avait vu son trouble. Cette petite étincelle dans ces yeux. Cela ne faisait qu'ajouter à son plaisir. Pourtant ça n'était pas tout rose depuis qu'elle l'avait rencontré, bien au contraire. Le ton avait monté, des verres avaient même volés. Il l'avait rendu folle de rage et l'avait poussé à bout. Pourtant, cela serait mentir de dire qu'il n'y avait pas eu de plaisir et surtout, qu'elle ne l'avait pas totalement cherché. Parce que si il y avait bien une chose contre laquelle elle ne parvenait pas à lutter, c'était de chercher à le rendre fou. Pour une raison qu'elle ignorait, dès qu'elle avait posé son regard sur lui, elle avait qu'il l'a remarque, qu'elle existe à ses yeux et surtout, une part d'elle voulait lui faire mal, l'énerver, l'exaspérer, le faire réagir peu importe le moyen. Présentement, là tout contre lui, son corps de nymphe frissonnait et aimait ce contact charnel. Sentir son corps contre le sien, se sentir entouré, sous sa grande taille et sa carrure. Lovait contre lui, son corps se sentait comme aimanté au sien.

Pourtant elle avait envie de cogner contre ce torse ferme de ses poings, elle avait envie de mordre dans sa peau douce et chaude, elle avait envie de gifler ce visage fier et son air arrogant et présomptueux. Elle ne savait pourquoi, mais il la subjuguait autant que sa simple présence pouvait l'insupporter. Son sourire s'étendit encore d'avantage lorsqu'elle sentit qu'il l'attirait un peu plus fort contre lui. Parce que son corps aimait ce contact, parce que son esprit prenait ça pour une victoire. Il lui montrait son envie, elle prenait du terrain. Parce que tout ceci n'était qu'un jeu, un jeu absurde, un jeu terrible, une seule règle, gagner. Ses paroles essayent de lui faire croire que c'est lui qui est en position de force parce qu'elle n'a pas bougé, mais elle sait qu'il est dans ses filets ce soir. Cela ne fait que monter d'autant plus son désir, bien qu'elle espérait peut être un revirement de situation. La simplicité et la facilité l'ennuient et lui coupe toutes ses envies. Elle pose une main doucement sur son torse, délicatement en une caresse tandis que l'autre vient se poser sur son épaule. Leurs lèvres se rapprochent, son coeur palpite et s'accélère, ce n'est pas acceptable. Il s'arrête,

-Et bien moi j'ai bien envie de te punir de m'avoir fait chié toute la semaine... On dirait bien que c'est moi qui porte tes...

Réplique-t-elle en faisant glisser sa main de son torse jusqu'à son paquet, venant serrer de plus en plus fort ses bijoux de famille tout en s'écartant de lui. Elle s'écarte et relâche son emprise en rigolant doucement, l'air malicieux. Elle tournoie sur elle même, comme une petite danse de la victoire pour ce premier round qu'elle considère avoir gagné. Sa petite robe légère et évanescente virevoltant sous la brise marine du soir. Tout comme sa chevelure dorée. Elle compte bien le pousser à bout, dans tous les sens du terme ce soir. Elle le regarde en souriant, se mordillant la lèvre inférieur,

-Bah quoi? Tu as été vilain... Je n'allais tout de même pas me laisser avoir aussi facilement... grande gueule que tu es... et rien dans...

La provocation était délicieuse et tu n'avais qu'une hâte qu'il y réponde et qu'il s'enflamme.