demons of lust (nathan)

demons of lust

La sonnette de la boutique retentit et pourtant, tu te retrouves seul dans la pièce. Sans doute que celui que t'es venu voir doit régler un truc dans l'arrière boutique ou quelque chose du genre. Ça te dérange pas, en fait, t'en profites pour découvrir cette boutique dont tu n'avais qu'entendu parler avant. Pour certains, ça doit être une bonne blague de vendre des produits soi-disant magiques, mais s'ils savaient que tout ça est réel en fin de compte. Silencieux, tu te contente de marcher le long des étalages et tu ne te gênes pas pour mettre tes mains partout. T'appuies doucement ton doigt contre cette corne de licorne comme pour voir à quel point elle pique, tu caresses cette écaille de sirène comme pour en découvrir la texture et tu fais une moue dégoûté face à ces doigts de tu-ne-sais-quoi. Chacun son choix de vie bien sûr, mais tu ne vois pas ce qui est passionnant dans le fait de tenir une boutique pour vendre des bouts de créatures différentes. Tu cherches d'ailleurs ce qu'il pourrait avoir sur les incubes ou les succubes, ce qui pourrait se vendre par rapport à toi. Forcément, la première chose qui te vient en tête, c'est ce que t'as entre les jambes, mais tu te dis que ça serait quand même assez vulgaire de vendre ça. Des lèvres alors ? Peut-être que vous ne valez pas grand chose dans le marché, qu'est-ce que t'en sais après tout. Tu connais tout du monde des Hommes, mais ton propre monde est un peu flou pour toi, la faute à ta mère. Ce n'est pas vraiment un manque de toute façon, tu t'amuses tellement dans le monde des humains. Malgré tout, tu dois avouer que ça te plaît d'avoir rencontré un autre incube, que t'as envie d'en découvrir le plus possible de sa bouche. Pas au sens physique bien sûr, même si tu ne te gênes pas pour le faire, mais lui connaît ton monde et il a vu bien plus de choses que toi encore. Il faut dire que presque un siècle vous sépare et même si t'aimes être mis en valeur, tu ne peux pas le nier. Il est plus vieux et en sait plus, c'est comme ça.

Tu n'attends finalement pas longtemps seul puisque voilà Nathan qui revient derrière son comptoir sans doute pour s'assurer que le client ne vole rien et tu ne peux pas t'empêcher de lui offrir un sourire en le voyant. Un sourire joueur, pas parce que t'es content de le voir bien sûr. Tu te rapproches alors du comptoir en laissant ta main glisser sur différents objets qu'il vend comme pour l'emmerder un peu et tu finis par poser tes mains sur ce meuble qui vous sépare. « Bonjour, j'ai entendu parler d'une boutique morbide qui vend des choses glauques, mais au final on dirait bien que la pièce de collection soit le vendeur. » Un compliment qui sort sous forme de jeu, mais qui est réel malgré tout. Cela dit, ce n'est pas dur de rivaliser face à des doigts séchés et des morceaux d'écailles. « J'imagine que ça ne sert à rien de demander comment tu as réussi à obtenir tout ça. » Tuer c'est facile pour des créatures comme vous et au final, l'un comme l'autre vous vivez de ça, d'une certaine façon. « Au départ j'avais pensé te revoir à une soirée, histoire de s'amuser un peu et puis, je me suis dit que ça aurait été trop prévisible. La boutique me semblait être un meilleur choix. » Pas de concours de qui attirera le plus de monde dans cet endroit, mais un jeu peut prendre plusieurs formes différentes. Tu finis par lui tourner le dos et fais semblant de t'intéresser à un de ces articles. « Dis-moi, qu'est-ce qui se vend chez les incubes ou les succubes ? » Le ton n'est pas joueur cette fois, c'est une vraie curiosité peut-être même une pointe d'inquiétude. Si quelque chose se vend effectivement, ça signifie que des gens pourraient vouloir ta mort pour se faire des sous. Que tu pourrais être la proie de chasseurs. « Et surtout, est-ce que c'est ce qui se vend le plus ? J'imagine que oui, ça me semblerait logique. » Mais voilà le ton joueur qui revient en même temps que l'orgueil.

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@Misha Wilkins & @Nathan Hargreeves

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La sonnette de la porte d'entrée de ma boutique retentit mais je n'y prête pas attention, trop concentré dans mes recherches concernant cette urne trouvée en Egypte. D'après ce que j'ai lu sur le net et dans les livres, il pourrait s'agir d'une prison. Prison pour quoi je ne le savais pas encore mais une chose est sûr, je ne comptai pas l'ouvrir pour vérifier. Pas pour l'instant du moins car dans le cas où il s'agissait d'une prison, il faudrait la débarrasser de son actuel occupant avant de la mettre à la vente. Ou de la mettre en vente en l'état et laisser la surprise à son futur détenteur. Je finis de lire la page et sors de la pièce pour rejoindre le comptoir. « Tiens bonjour ! Morbide ? T'attaques fort. » lançai-je en masquant ma surprise même si cette dernière est bien réelle. Une boutique de magie n'est pas vraiment l'endroit où l'on rencontre un incube en général. Pour se faire, il vaut mieux un bar, une boîte de nuit ou tout autre lieu où les humains se réunissent pour se bourrer la gueule et exprimer leurs bas instincts sexuels. Un lieu où la chaleur et le sexe émane de tous les coins. Dans ce genre d'endroit, les démons sexuels pullulaient autant que les mortels. « Le vendeur est malheureusement la seule chose qui ne se vende pas ici. » Je lui rends son sourire, un sourire charmeur et ravageur qui n'a pas autant d'effet sur l'incube que sur le reste du monde. « Quoique … tout se monnaie de nos jours alors si tu fais une offre ... » Joueur également, ce genre de phrase étaient devenues typiques entre nous, un peu comme si l'on cherchait à se chauffer mutuellement au quotidien, ce qui n'est pas complètement faux dans mon cas. Avec Misha, je pouvais m'exprimer sans détour et laisser l'incube en moi briller de tout son éclat. Pas besoin de masque, pas besoin de faire semblant. L'un des avantages à côtoyer quelqu'un de son espèce.

Je ris doucement à son allusion à peine voilée sur mon obtention de tous ses objets, si seulement il savait ! Je n'avais pas tout acquis par mes propres moyens loin de là et de nombreux êtres maléfiques voulant se faire de l'argent m'aidaient à agrandir les articles présents dans la boutique. « Le mérite ne me revient pas entièrement, j'ai beaucoup de fournisseurs chez les êtres démoniaques. Une partie provient aussi de mes voyages au fond des mers, c'est dingue tout ce que l'on peut trouver là-dessous ! » Je réalise en parlant qu'il n'est pas au courant de ma nature de triton étant donné que j'ai tendance à la cacher mais qu'importe. « C'est aussi dans ce genre d'endroit que je m'attendais à te revoir et pas dans une boutique de magie. Je te manquai trop ? » Moi qui commençai à m'ennuyer. La journée a été très calme aujourd'hui et je n'ai rien vendu d'autres que quelques plantes et bougies, rien de bien folichon, bien au contraire. C'est pas avec ce genre de vente que j'allai payer mes factures. Oui, démon ou non, j'ai des factures à payer mais j'avoue que je paye souvent en nature, bien plus rentable pour les deux parties qu'une simple liasse de billets. Ça ressemble un peu -beaucoup- à de la prostitution dit comme ça mais tant pis, je n'ai pas honte d'être celui que je suis.

Je décide de le suivre lorsqu'il me tourne le dos et en profites pour humer son odeur au passage alors qu'il pose ses questions concernant les parties d'un incube que je pourrai vendre. Même si les réserves étaient très limitées à ce niveau là tant j'évitai de m'en prendre à quelqu'un de mon espèce, j'avais en effet quelques trucs en magasin obtenus via des démons. J'allai donc assouvir sa curiosité sur le sujet. Je me dirige vers une vitrine un peu plus loin et pointe une bouteille du doigt dans laquelle flotte une légère brume bleue. « Cette bouteille contient l'énergie d'une succube. » lançai-je à l'égard du démon. « Mais ne me demande pas comme on a pu mettre ça en bouteille, c'est pas de mon fait. » Je ne sais pas non plus à quoi ça pouvait servir mais qu'importe, un client intéressé et prêt à payer le saurait lui et c'est tout ce qui importait. « J'ai aussi des fioles de phéromones à utiliser comme parfum et une langue d'incube séchée dans l'arrière boutique. » Qu'il se rassure tout de suite, même si je manque d'un de ses ingrédients un jour, ce n'est pas sur lui que je me réapprovisionnerai. Il n'a rien à craindre de moi, bien au contraire. Je ne lui veux que du bien. « Non ils sont parmi les ingrédients rares les moins chers du magasin mais ça ne se vend pas trop, les clients sont plus intéressés par les objets magiques anciens que je pourrai détenir même si ces derniers valent une fortune en comparaison. » Tout le monde est attiré par le pouvoir, même les simples mortels qui entrent ici car il y en a un paquet. Dans leur cas, ils sont si peu expérimentés et sans pouvoirs que je leur fais acheter tout et n'importe quoi. Mon charme m'aide pas mal à ce niveau là pour pousser les gens à m'acheter quelque chose et je n'hésite pas à m'en servir.

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@Nathan Hargreeves

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Un sourire amusé face à la remarque du vendeur plus ouvert à se laisser monnayer que ce qu'il laissait entendre. On ne peut pas dire que tu le connais beaucoup Nathan, c'est assez récent, pourtant tu commences à cerner le bonhomme sans doute aussi parce que vous partagez plusieurs points communs. Tu sais pas si c'est propre à votre race, sans doute puisque le but premier de votre vie c'est séduire, mais c'est quelque chose qui t'amuses bien que ça t'énervais avant. Nathan t'énervais avant, mais c'est du passé aujourd'hui. Tu ne peux pas nier par contre être un peu déçu quand il te corrige. Non, ce n'est pas via le meurtre en série qu'il obtient ses articles. En revanche, ça veut dire que tu pourrais te faire des sous en revendant des parties de créatures que toi tu aurais tué et ça, ça t'intéresse. Tant que ça ne rentre pas en conflit avec le squad, tu voudrais pas t'embrouiller avec le Sniper ou en tout cas pas pour le moment. Tu fronces les sourcils, légèrement, en l'entendant parler de ses voyages au fond des mers sans pour autant relever ce qu'il dit. Tu le vois mal propriétaire d'un sous-marin ou ce genre de choses, mais qu'est-ce qu'il entendait par ça alors ? T'en connais une toi, qui peut aller sous l'eau comme ça lui chante, mais t'en es pas capable en tant qu'incube et lui non plus du coup. Peu importe. Ce doute tu le gardes en mémoire, parce que tu n'aimes pas les zones floues, mais t'as d'autres priorité pour le moment. Est-ce qu'il te manquait ? Est-ce qu'il y a vraiment besoin de répondre à ça ? Bien sûr que non, il en te manquait pas, personne ne te manquait jamais. Tu t'ennuyais voilà tout, pour quelle autre raison est-ce que t'aurais pu aller le voir ? Tu finis même par t'intéresser à sa boutique, à ta race. Tu le sens passer derrière toi, s'approcher du vitrine vers laquelle tu t'approches à ton tour et t'écoutes avec attention. De l'énergie en bouteille, ça te paraissait incroyable et pas si surprenant au final. La langue en revanche, elle t'arracha une grimace de dégoût. Pas question de te retrouver avec ta langue en moins, t'en as trop besoin.

Les objets magiques hein ? Pas si étonnant, les gens devaient vouloir jouer aux apprentis sorciers et croire qu'en faisant une incantation bidon trouvée sur le net ils auraient l'amour de leur vie pour eux. Ils sont si drôles ces humains. « Tant pis pour eux, tant mieux pour nous j'imagine. » Qui disait moins de demandes de produits venant des incubes disait forcément moins d'incubes à tuer pour récolter des langues. Tu finis par te retrouver près de lui, très près de lui et le comptoir n'est plus là comme en guise de barrière entre vous. Tu sais bien que son charme n'agit pas sur toi ou du moins, pas autant qu'il pourrait agir et pourtant, il a quelque chose d'irrésistible t'es bien forcé de le reconnaître. Un charisme particulier qui doit d'ailleurs bien l'aider au niveau de ses ventes. « Drôle d'idée en tout cas d'ouvrir une boutique des horreurs, mais j'imagine que ça doit en dépanner pas mal. » Tu t'éloignes, pour lui résister mais aussi pour jouer au chat et à la souris. Céder de suite serait trop simple. Tu préfères refaire un tour de la boutique en lui jetant des regards, mais tu finis par revenir vers lui au bout du compte et tu glisses tes bras autour de sa nuque, tes yeux levés vers les siens. Faut dire qu'il est plus grand que toi. « Pour ma part j'ai rien à acheter, mais on peut peut-être trouver un arrangement vis-à-vis du vendeur. » Tu rapproches ton visage du sien, lentement et tu sais que le jeu lui plaira aussi. Tes yeux fixent ses lèvres, tes lèvres se rapprochent des siennes au point que tu sens son souffle contre toi, mais tu ne vas pas plus loin que ça. « Mais qu'est-ce que toi tu as à offrir en échange ? » Tu ne bouges pas, te contentant d'attendre sa réponse avec amusement. La vérité c'est qu'avec deux incubes qui se charment mutuellement, ça peut durer un moment, mais au final on sait comment ça finit à chaque fois.

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@Misha Wilkins & @Nathan Hargreeves

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Tant mieux pour nous oui, le fait que les parties de notre corps ne se vendent pas si bien que d'autres donne aux incubes une certaine immunité. Aucune chance que l'on se retrouve traqué pour notre langue, nos phéromones ou notre énergie dans le but de renflouer les poches d'un mec cherchant à se faire un peu de fric. Pas comme les sirènes. Leurs écailles se vendent en effet comme des petits pains et c'est pourquoi je dois constamment me réapprovisionner à ce niveau là même si l'on ne trouve pas des sirènes à tous les coins de rues et même dans l'océan, ces dernières ont tendance à vivre dans des zones bien trop profondes pour moi. Car oui, même entant que demi-triton, je n'ai pas encore la possibilité de m'enfoncer trop loin dans les fonds-marins sous peine de voir la pression me réduire en miettes. J'ai déjà tenté de prendre mes propres écailles, choisissant la facilité en pensant que la douleur était la même qu'épiler un de ses poils mais j'avais tort. Complètement tort même, s'arracher une écaille ça fait un mal de chien et on ne risquait pas de m'y reprendre. Le triton a qui j'avais piqué toutes les écailles il y a des années de ça avait dû souffrir le martyr dans cette épave d'avion … Tant pis pour lui, il n'avait qu'à pas me fréquenter. C'est le risque quand on côtoie un démon, il peut à tout moment libérer la bête et vous la faire à l'envers. Mes victimes ne voyaient jamais rien venir, usant de mes charmes et d'une fausse gentillesse pour les attirer à moi, elles ne réalisaient le danger qu'une fois qu'il était trop tard pour faire quoi que ce soit. Un baiser et c'en est finis d'eux. Tellement facile lorsqu'on est un incube. Boutique des horreurs ? Je grimace légèrement. Non, boutique de magie. C'est pas ma faute si les sorciers utilisent des ingrédients bizarres pour leurs potions et sorts mais c'est vrai qu'au vue de ce que je vends, ça ne doit pas être rassurant de débarquer ici et de voir que des bouts de notre corps peuvent se vendre aussi bien. De voir ces derniers mis en bouteille et exposés sur des étagères.

« C'est un moyen facile de gagner de l'argent. J'ai amassé des objets magiques et ingrédients toute ma vie, j'avais donc un stock conséquent bien avant d'avoir l'idée d'ouvrir cette boutique des horreurs comme tu l'appelles. » Et encore, niveau horreur il n'a rien vu. Les articles que j'ai dans l'arrière boutique pourrait le dégoûter c'est certain. En particulier la tête de gorgone que j'avais trouvé dans une grotte en Grèce, pratique pour changer les gens en pierre même si cette dernière ne sortait jamais de sa boîte. Un accident pourrait si vite arriver. Il s'éloigne de moi pour faire le tour de la boutique et je le suis des yeux, ne bougeant pas d'un pouce alors que je sens ses nombreux regards sur moi tandis qu'il fait le tour pour revenir à mon niveau. Connaissant la bête, il a une idée derrière la tête et cette dernière se dévoile rapidement lorsqu'il passe ses mains autour de ma nuque avant d'approcher ses lèvres si proche des miennes que je peux sentir son souffle chaud sur ma peau. Aucun doutes sur ses intentions, en même temps venant d'un incube, fallait s'y attendre. On vit pas que pour séduire et coucher mais presque. Ça fait partie de nous que voulez-vous ? Non pas que ce petit jeu ne me plaise pas, bien au contraire, j'adore ça. J'avais grandis entouré de succubes et d'incubes mais jamais je n'avais été proche d'eux, physiquement parlant. Ce qu'ils avaient pu être prudes car je peux vous garantir que deux incubes ensembles, ça fait des étincelles. S'il continuait à me chercher et me chauffer de la sorte, il allait très vite me trouver. Même si c'est exactement ce qu'il cherchait à faire. « Ce serait pas plutôt à toi de m'offrir quelque chose en échange de mon corps ? » lui lançai-je droit dans les yeux. « J'suis pas si facile à avoir. » rajoutai-je, un sourire joueur sur le visage. C'est faux bien entendu, je suis très facile à avoir, bien trop d'ailleurs. Mon côté incube exacerbe ma libido à un point inimaginable en temps normal mais en présence d'un autre incube, c'est encore pire. En présence de celui-là en particulier. Comment résister ? Je passe mes mains sur ses hanches et plaque mon corps en entier contre le sien avec force. Heurtant au passage l'une des étagères qui perd la moitié de ses objets sur le sol. Je n'y prête pas attention plus que ça, bien trop focalisé sur Misha. Je me retiens de l'embrasser, ne souhaitant pas lui donner cette satisfaction de réussir à m'avoir bien trop vite et me contente de le fixer avec le même regard qu'un lion qui verrait une gazelle. Avec envie, avec désir, avec appétit. La cloche de la porte retentit de nouveau alors que je regarde la jeune femme qui vient d'entrer sans même un mot. Un nouveau regard à l'incube. « Tu as faim ? Ou je la fous dehors pour qu'on se prenne ? » Qu'on reprenne plutôt, ma langue a fourché mais ça m'arrange bien, c'est exactement ce que j'ai en tête.

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@Nathan Hargreeves

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A la façon dont il répète ton expression, ça ne lui a pas plus que tu utilises le terme horreur pour sa boutique. Mais loin de te raviser, ce petit titillement t'amuses et te fait comprendre à quel point il y tient à sa boutique. Rien de plus normal, toi aussi tu défendrais ce que tu possèdes. S'il insultait ton squad, toi aussi tu te montrerais légèrement irrité bien qu'il y ait de quoi dire sur chacun d'entre eux. Ça n'arrête rien au jeu qui s'est installé entre vous de toute façon, ce jeu que tu veux faire durer jusqu'à ce qu'il craque pour ne pas avoir à craquer en premier. Tu ne le prendrais pas forcément mal, Nathan est un homme qui sait séduire, mais ça serait meilleur encore si c'est toi qui gagnes. Loin d'être nerveux à mon contact, il semble y trouver un certain plaisir lui aussi mais bien sûr, l'adversaire et coriace. Tu hausses les sourcils alors qu'il retourne la situation, doutant de sa facilité. Sans le juger, t'en avais pas le droit. Mais ça t'amusais qu'il s'estimait avoir plus de valeur que toi, autant que toi tu pensais en avoir par rapport à lui. C'était plus amusant encore du fait que chacun d'entre vous connaissait la vraie valeur de l'autre. Tu mimes une expression boudeuse, un peu vexée, ne lâchant pas ses yeux. « Est-ce que tu insinues que moi je suis facile ? » Tu pourrais t'éloigner de lui, le pousser à revenir à la charge pour te rattraper, mais il pourrait en faire de même. Il ne t'en laisse pas le temps de toute façon, assurant une prise sur toi et se colle un peu plus encore contre toi, t'arrachant un sourire amusé et envieux au passage. Tu te mords les lèvres, pour lui montrer comme t'aimes quand il se montre entreprenant. Ses yeux te fixent, prédateurs. Les tiens finissent par se baisser pour observer ses lèvres et pendant un instant tu penses craquer en premier. Tant pis pour la victoire, tu l'atteindras la prochaine fois. Tu veux goûter à ses lèvres et plus encore. Alors tu commences un léger mouvement vers l'avant, un léger mouvement vers ses lèvres vite interrompu par la cloche de la porte qui te pousse à regarder avec colère qui vient vous interrompre. T'oublies que t'es dans une boutique et que c'est son droit à cette femme d'entrer quand elle veut.

La voix de Nathan te pousse à reporter ton attention sur lui et sur son idée qui te plaît et bien sûr, tu ne peux t'empêcher de rire face au lapsus révélateur. Tu passes une main sur sa joue sans le lâcher des yeux. Tu crèves d'envie de reprendre, dans tous les sens du termes, mais l'idée d'un repas à deux te tente aussi. Alors tu repousses doucement Nathan pour pouvoir t'approcher de la cliente qui semble mal à l'aise. Elle a forcément remarqué qu'elle interrompait quelque chose. Cela dit, t’utilises ton attrait particulier pour la rendre docile et une fois près d'elle, tu passes une main dans ses cheveux en fixant ses yeux. Tu préférais la compagnie de Nathan, mais tu le retrouveras bien vite. « Au mauvais endroit au mauvais moment ma belle. » Tu déposes tes lèvres sur les siennes et tu aspires un peu de son énergie, juste un peu pour pouvoir faire durer le repas. Tu finis par la contourner et tu te glisses dans son dos, posant tes mains sur ses épaules comme pour l'empêcher de s'enfuir tandis que ton regard se dirige vers le propriétaire de la boutique. « A ton tour. » Tu le laisses venir à son tour, mais alors qu'il se trouve assez proche de toi, tu passes une main à l'arrière de son crâne pour le pousser à se rapprocher de toi et l'embrasser avec bien plus d'envie et de passion que tu as embrassé la fille. Tu finis par rompre le contact, amusé. « Je préférais goûter à tes lèvres avant qu'elle ne le fasse. » Mais maintenant, il pouvait manger et tu mangerais avec lui. Une bonne petite entrée avant de passer au plat de résistance, avant de reprendre rien qu'entre vous et cette fois il n'y aura plus de jeux. Tu le veux et tu ne chercheras pas à tourner autour du pot.

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